Matériaux pour aider à la recherche des effets passés, présens et futurs du morcellement de la propriété foncière en France

INTRODUCTION. 37 tributions indirectes, à la suite d’un tableau comparatif entre la faible population des villes et leurs consommations plus faibles encore ,; ajouta : — «Ce résultat une fois connu, vous, n'aurez plus besoin de chercher pourquoi vos denrées ne trouvent pas de consommateurs ;: pourquoi votre bétail reste invendu (1), pour-, quoi vos villes enfin sont désertes, et pour-

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(1) La non-vente des bestiaux français a bien été! l'une des principales dol‘ances proférées dans la session de1825, comme dans les précédentes où. l’on.s’était flatté d'y mettre fin par des droits excessifs sur l’entrée des bêtes à cornes et des chevaux étrangers.

Mais loin qu’on doive inférer de cette plainte qu'il y! ait aujourd’hui surabondance de bestiaux en France , le registre dé ses douanes apprend que l'importation des, bètes à cornes, et surtout celle.des chevaux , y a été en augmentant , loin de diminuer. ;

La cause première d’un désappointement si inattendu remonte encore à l’extréme subüivision des térres. Plus elles se partagent et moins ces terres, ainsi partagées, se prêtent à l'éducation des bestiaux, qui exigent des avances dont les rentrées sont lentes, Voilà pourquoi ceux des copartageans qui se trouvent encore contraints d'en élever , ne le peuvent qu'avec un tel redoublement de faux frais que leurs bestiaux restent invendus ou se vendent à perte, ce qui revient au même.