Mémoires du général Baron Roch Godart (1792-1815)
SUR LE GÉNÉRAL GODART YI
ttions adressées pour ce motif par le ministre de la guerre à la 38° demi-brigade).
Godart ne mentionne pas ses entretiens avec le duc de Chartres, lieutenant général. Il n’y songeait apparemment plus, lors de la rédaction de ses mémoires, Napoléon régnant encore. Il fallut le rôle politique, à la fin de la Restauration, du prince devenu duc d'Orléans, et son avènement à la royauté en 1830, pour leur donner de l'intérêt. Le duc de Chartres faisait campagne sur la Meuse quand Godart entra en Belgique, en novembre. Ils ne peuvent done guère s'être vus qu’au commencement de janvier 1793, pendant le séjour de Godart à Mons.
Notre chef de bataillon avait à acquérir bien des conpaissances. Il semble, entre autres choses, que c'est son apprentissage d'équitation qu'il paya en 1793, de chutes répétées de cheval, dans des marches ou des charges à l'ennemi. Des neuf blessures relatées dans sa carrière militaire (dont plus de la moitié en 1793) cinq au moins atteignirent sa jambe gauche.
Le degré d'instruction qu'il possédait d’ailleurs n'est que trop caractérisé par l'étrange pièce qui suit !, et que l'amitié apparemment lui dicta à l'hôpital de Maubeuge où il était confiné pendant d’opiniâtres combats. N’oublions pas qu'il s’agit d’une époque où il fallut qu'un
arrêté fût pris, exigeant qu'on sût lire et écrire, ne fUAEK4 > Fax sp
V. Appendice, n° 1.