Missions dans le Diocèse d'Angers : sous la restauration
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donnée et les tribunaux de la pénitence étaient assiégés. Un grand nombre de mariages ont été bénits, et d’heureux résultats ont été obtenus. Les communions générales ont été nombreuses et édifiantes. M. l’Évêque d'Angers est revenu pour la clôture. Le mercredi des Gendres il y à eu au cimetière une cérémonie touchante par son objet. M. l’'Évêque a célébré la messe et c’est là qu’on à donné les cendres. Dans ce lieu, où tout rappelait l’empire de la mort, il était impossible de n'être pas plus frappé de cette pensée que l’homme est poussière et retournera en poussière. Tout ce qui s’offrait aux yeux parlait plus éloquemment encore que le prédicateur du néant des choses humaines, et chacun s’est senti ému par de tristes souvenirs et par un retour naturel sur soimême (1). » |
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Le 24 octobre 1829, une autre mission s’ouvrit à Angers, : donnée par l’abbé Guyon. Elle fut annoncée ences termes, dans un « article communiqué », par le Journal de
- Maine-et-Loire : « Depuis longtemps on nous faisait espérer que nous jouirions cette année d’un avantage que la population religieuse d'Angers et des environs avait plus d’une fois envié à quelques villes voisines. Mais dans la crainte que des circonstances imprévues ne vinssent à retarder cet heureux événement, nous avions cru devoir nous abstenir jusqu'ici d’en parler, et nous nous étions bornés à l’appeler de nos vœux. Nous pouvons effin l’annoncer d’une manière positive. C’est le 24 octobre que les pieux exercices de la mission doivent commencer dans les différentes églises de la ville. Ils sont dirigés par M. l'abbé Guyon. Son nom est trop connu,
(1) Le 21 février 1831, la garde nationale de Saumur enleva la croix de mission à Saumur et la déposa dans l’église Saint-Pierre.