Musique exécutée aux fêtes nationales de la Révolution française : chant, choeurs et orchestre

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Pareils aux flots de ces ravines Dont le bruit sème la terreur,

Ils Savançaient et leur fureur Méditait de vastes ruines.

Leurs vœux se disputaient nos biens: Du meurtre de nos citoyens

Ils ensanglantaient leurs pensées; Ils ont paru! Mais ils ont fui Comme ces feuilles dispersées

Qu Eole souffle devant lui.

Chœur Non, non, etc.

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Le Dieu que célèbrent nos fêtes, L’Eternel combattait pour nous; L’Eternel dirigeait nos coups,

Et frappait leurs coupables têtes. O Fleurus! à vaste cercueil,

Où des rois expire l’orgueil,

Où périt l'insulaire avare;

C’est là qu'au fer de nos soldats, L'Anglais fourbe, lâche et barbare, À payé ses assassinats.

Chœur Non,non, etc.

Soleil, témoin de la victoire, Applaudis ces brillants succès; Sois fier déclairer des francais, Répands tes feux et notre gloire. Que sur leurs trônes chancelans Tous les rois pâles et tremblans Craignent la mème destinée; Enfin les peuples ont leur tour Et leur justice mutinée

Les venge d'un aveugle amour.

Chœur Non, non, etc.

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Il n’est plus de lâches obstacles. Vainqueurs sur la terre et les flots Tous les Français sont des héros. Liberté! Voila tes miracles. L'ombre de nos seuls étendards

Fait tomber les tours, les remparts. Le Brabant nous ouvre ses portes; Et le souffle de nos guerriers Précipite au loin ses cohortes

Qui menacèrent nos foyers.

Chœur Non, non, ete.

O0 renommée! A ces nouvelles,

À ces prodiges que tu vois,

Prête l'éclat de tes cent voix: Ranime tes rapides ailes!

Va, par un fidèle rapport, Glacer les despotes du Nord: Conte au Danube, au Boristhène, Que vengeur de sa liberté,

Le Français, de Sparte et d’Athène Surpasse l'antique fierté.

Chœur Non, non, etc.

A.L. 92624.