Musique exécutée aux fêtes nationales de la Révolution française : chant, choeurs et orchestre
LE
CHANT DES TRIOMPHES—LESUEUR
88 Mois vite et ferme. P RS P pe ; : | 5 = — 7 ° saient les fiers lé _ 0 | pards, = saient les fiers lé _ 0 lpards. ri l # di É : | e EE 2 — _ —:
E-cra Saient
les fiers
+
lé _- 0 - pards, Ecra _
saient Îles
fiers lé _ 0 _pards.
Il
Un cri de deuil et. d’épouvante Ebranla les mers et le ciel,
Et de la Tamise tremblante Retentit jusques au Tessel. Alors la Muse de la Seine,
Sur les tours de Valencienne Monta, ceinte des trois couleurs; Et touchant sa Lyre savante, Eleva sa voix éelatante
bis Et chanta l’hymne des LE
Il
Quel pouvoir unit et rassemble Cette foule de Nations?
Quel Dieu les fit marcher ensemble,
Oubliant leurs dissentions? Vienne et Berlin, cités vénales, Joignant leurs enseignes royales, De rivales, deviennent sœurs;
Et le Batave tributaire
Dément sa haine héréditaire, Pour ses antiques oppresseurs.
IV l'Anglais, je vois l’Ibère, sous le mème étendard. Ont-ils en vain juré la guerre Sur les rochers de Gibraltar? Où done est la vieille balance Qui tenait dans la défiance Taut de rivaux, tant dennemis? Qui done a rompu l'équilibre ?.… Un peuple a dit: “je serai libre” Et tous les trônes sont amis.
Je vois Rangés
VII*
Le Rhin sest troublé dans ses ondes, À l’aspect de nos armements; Du sein de ses grottes profondes Il poussa des gémissements. Le bruit de sa voix éplorée Vint frapper l'orgueilleuse Sprée, Et le Danube usurpateur:; / Racontant Cologne soumise
ju
bis
Et Bruxelles deux fois conquise Par un pouvoir libérateur.
© Strophes supprimées à lexécution.
NE
°F Mais de ces hordes étrangères,
ju
je je
ju jus
IX Des Français immortel Génie, Songe, parmi tant de lauriers, Que la hideuse tyrannie S’est assise dans tes foyers. Elle eut pour mère l’Ignorance: Ces deux monstres ont sur la nue Epanché leur plus noir poison: Guéris ses maux, taris ses larmes, Et joins aux succès de nos armes je Les triomphes de la raison.
AL 9264.
Qu'ont produit les débordemens ? Elles ont franchi nos frontières, Pour y laisser leurs ossemens. Tout ce colosse de puissance
N'est plus qu'une ruine immense, Objet d'insulte et de mépris.
Ce faisceau de sceptres sans gloire, Frappé des mains de la victoire,
Se brise et tombe en longs débris.
ju ju
VE
Vous fuyez, à troupe superbe! Vous fuyez !...Et votre fierté Promettait de cacher sous l'herbe Le temple de la liberté.
Ligue impuissante et mercenaire!
Une dépouille imaginaire je Trompa les vœux de votre orgueil;
Et de ce char de la vengeance, Qui devait rouler sur la France, Vous descendez dans le cercueil!
je
VIF*
Vos espérances mensongères
Vous partageaient nos régions;
Et vos plus puissantes barrières Sont en proie à nos légions.
Les monts qui bordent l’Ibérie, Les boulevards de l'Hespérie S’abaissent devant nos destins; Leurs défenseurs demandent grâce; Et déjà la foudre menace L'héritage des Palatins.
ju Vu
X Que la sagesse protectrice De la paisible égalité, Soit la seule dominatrice Des enfants de la Liberté: Que l’anarchique turbulence, Et la sanguinaire. démence lue S’anéantissent à sa voix: Que sa main ferme et vénérable Elève un monument durable je Qui n'ait pour base que les Lois!