Napoléon Bonaparte, drame en six actes et en vingt-trois tableaux

NAPOLÉON. 35

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: Ouinstème Œableau.

La cour de Fontainebleau.

SCENE VIE.

Le Générar PETIT, LORRAIN, SorDATS , PUIS NAPOLEON.

Lorrain. Dites donc, hé ! les anciens! on dit comme ça qu'on va nous renyoyer dans nos foyers respectives ! .. Ca ne vous va pas, hein? L

Tous LES Soppars. Non! non!...

LoRRAIN. Ni à moi non plus. Ils disent encore que l’empereur n’est plus empereur… Ils en ont menti, n’est-ce pas ?

Tous. Oui , oui!

LORRAIN. Et on ne nous le prendra pas tant que nous resterons quatre hommes pour lui faire un bataillon carré, n'est-ce pas?

rous. Nous mourrons tous |

LORRAIN , faisant sonner son fusil. Cré coquin | qu'ils y viennent maintenani |

LE GÉNÉRAL PETIT. Soldats, à vos armes! :

DANS LES RANGS. L'empereur! l’empereur : l’empereur !

(Napoléon paraît au fond, sur le grand escalier.)

TOUS LES SOLDATS. Vive l’empereur ! à Paris! à Paris!

(Napeigon fait ua signe de la main.)

DANS LES RANGS. Chut! silence! IL va parler.

NAPOLÉON. Soldats de ma vieille garde, je vous fais mes adieux. Depuis vingt ans je vous ai trouvés constamment dans le chemin de l'honneur et de la gloire; dans ces derniers tems comme dans ceux de notre prospérité, vous n'avez cessé d’être des modèles de bravoure et de fidélité. Avec des hommes tels que vous, notre cause n'était pas perdue, mais la guerre était interminable : c’eût été la guerre civile , et la France n’en serait devenue que plus malheureuse. Jai donc sacrifié tous nos intérêts à ceux de la patrie. Je pars. Vous, mes amis, continuez de servir la France. Son bonheur était mon unique pensée : il sera toujours l’objet de mes vœux! Ne plaignez pas mon sort; si j'ai consenti à me survivre, c’est pour servir encore à votre gloire Je veux écrire les grandes choses que nous avons faites ensemble! Adieu, mes enfans. fe voudrais vous presser {ous sur mon Cœur ; que j'embrasse au moins votre drapeau... (Le genéral Petit saisit l'aigle e! la présente à Napoléon qui l’enthrasse.) Adieu, encore une fois, mes vieux compagnons ! que ce baiser passe dans vos cœurs. F

FIN DU QUATRIÈME ACTE.

CODOCDSLO TOLEDO TOO DO DT DD DDE CPP C OSEO DE DOC POLE CODE DE DEEE SEP 2080020080 02L02200 50900

ACTE V.

Seixtème Œableau.

PARIS. — 1815,

Le ministère de la guerre. L'antichambre du ministre. Jour d'audience. Deux huissiers, Solliciteurs au fond.)

SCENE PREMIERE.

DEUX HUISSIERS , SOLLICITEURS , LABREDECHE,

L'aUISSIER. Le numéro 4.

UN SOLLICITEUR, se /evant. C’est moi.

LABREDÈCHE , entrant. Bonjour , mes amis, bonjour.

L’HUISSIER. Monsieur?

LABREDÈCHE. Comment, vous ne me reconnaissez pas?

L'HUISSIER. Ah! n'est-ce pas monsieur dont le père était fusillé.…

LABREDÈCHE. Oui, mon ami. Eh bien! il l’est toujours ; et je sollicite, vous savez, vous devez le savoir, vous, car voilà huit mois que je vous le répète chaque jour d'audience publique. Ah ca! vous m'avez gardé mon numéro, n'est-ce pas?

L’auissier. Nous en avons toujours de côté pour les habitués.

LaABREDÈCHE. Dites pour les amis, et je