Notes de police : de Robespierre à Fouché : documents inédits : papiers secrets, erreurs judiciaires, complots, pamphlets, choses d'Église

NOTES SUR ROBESPIERRE 51

seul ; elles se meuvent au gré d’un despote, frère de la femme de notre roi; agissant lui-même de concert avée un despoté naguère son ennemi, qui, pour la querelle de sa sœur et du despotisme, rémit aussi, péu d'années auparavant, un peuple libre sous le joug de son beau-frère... » On comprend sans peine que Robespierre n'ait pas voulu livrér à la publicitéces pages imprimées.

Les orateurs de la Révolution, a-t-on dit souvent, avaient encore toute fraîche l'empreinte de _ l'éducation élassique, qui était alors exclusivement littéraire. Rien n’est plus exact en ce qui concerne Robespierre : sa mémoire est contifuéllement hantée par dés réminiscences de l’histoire greéque ou romaine; ses discours en sont émaillés, et, plus encore que ses œuvres publiées, sés brouillons, ses essais inédits con< tiennent maintes citations, maïntes invocations

du genre de cellé-ci : « La nouvelle ayant été portée à Athènes que

dés citoyens avaient été condamnés à mort dans

la ville d'Argos, on courut dans les temples et

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