Notes de police : de Robespierre à Fouché : documents inédits : papiers secrets, erreurs judiciaires, complots, pamphlets, choses d'Église

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de la journée du 9, actes qui n’ont été rédigés que dix-sept jours après l'exécution, sont tous revêtus de la signature de ce personnage, prenant le titre d’officier municipal. On doit en conclure que, loin d’avoir été l'ami de Robespierre, il était bien plutôt lié avec ses antagonistes, puisque ceux-ci Fadmirent au nombre des membres de la « Commune régénérée ».

Je reprends la note de Lé Bas le fils: « Si Robespierre, écrit-il, n’a jamais vu Mme de Sainte-Amaranthe, s’il n’a jamais mis les pieds chez elle, on n’en peut dire autant de son frère. Longtemps avant le procès de Danton, Robespierre le jeune, mon oncle et Simon Duplay, neveu de mon grand-père, y furent conduits un soir, au sortir de l'Opéra, par Michot, l’un des sociétaires du Théâtré-Français ; et cetté esca= pade fut si sévèrement jugée par Maximilien, que, malgré tout l'attrait d’une pareille maison pour des hommes dont le plus âgé avait à peine vingt-neuf ans, ils se gardèrent bien d'y retourner. — A-t-on, de cette visite qui n'avait rien de prémédité, conclu que des rapports existaiént entre Mme de Sainte- Amaranthe et Robéspierre? A-t-on pris le jeuné pour l'aîné, et bâti postériéurément sur cette erreur la fable dont il