Notes de police : de Robespierre à Fouché : documents inédits : papiers secrets, erreurs judiciaires, complots, pamphlets, choses d'Église

NOTES SUR ROBESPIERRE 61

— Et devant des femmes!

— Ces femmes m'aiment..…...

— Elles parleront.

— Ellesm’aiment !

— Va donc jeterce mot aux jacobins pour te jus-

tifier.…

Il n’y avait qu'un parti à prendre : faire arrêter les convives du diner et les conduire à l'échafaud. C’est le parti auquel la raison d'Etat contraignit Robespierre.

L'histoire est ingénieuse, mais elle est controuvée. Voici, d’abord, une affirmation écrite de la main de Le Bas le fils : «M. Duplay, mon oncle, dont le témoignage ne saurait être récusé, m'a donné l’assurance formelle que Robespierre n’avait jamais eu aucune relation avec cette femme, qu'il regardait comme une intrigante, de mœurs plus que suspectes. Il ajoutait que Trial, qui l'aurait conduit chez elle, n’était point, comme on l’a dit, un des familiers de Robespierre ; ma mère (femme de Le Bas, fille de Duplay le menuisier) atteste, de son côté, qu’elle ne l’a jamais vu dans la maison paternelle. »

Il est à noter, ensuite, que Trial fut nommé, le 11 thermidor, par le Comité de salut public, pour recevoir les actes civils de la Commune de Paris, et que les actes de décès des 105 victimes