Oeuvres diverses

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« ponts el chaussées à l’exécution des grands travaux « publics. »

Ainsi, la faim ou la milice que l’on prépare à un noble usage ; la faim ôu le sort d'esclaves en magasin requis par le caprice d’un maître! la faim ou l'exil d’un troupeau dispersé aux quatre coins de la France sans famille et sans patrie: tel est le firman de Trélat, le décret de proscription édicté par des démocrates.

Le directeur des ateliers, Emile Thomas, qui, du reste, se mélait de beaucoup de choses, veut adresser quelques observations. Mandé au cabinet du ministre, il y trouve deux officiers de paix, l’ordre de donner sa démission et de partir sur l'heure à Bordeaux afin d’orvaniser de nouveaux ateliers. À Bordeaux, un ordre d'arrestation signé Garnicr-Pagès et Trélat l’a précédé, et par surcroît de précaution, porte d'arrêter en même temps les agents qui ont accompagné le directeur.

Certes, ces messieurs de la Commission étaient dignes de vivre au temps des lettres de cachet. Jamais limiers à la poursuite d’une biche ou d’un faon, ne montrèrent plus de fureur et d’acharnement que la meute libérale et jésuitique de l’Assemblée altérée du sang du peuple, sans cesse pendue à ses flancs, aboyant à mort. Ils avaient dans les veines quelque chose des brigands de Vendée, des sbires de la Saint-Barthélemy et des croisés de Montfort, tous ces nobles et ces évêques masqués en patriotes pour mieux égorger. Et à chaque mot de négociation, d’entrevue, quels croassements, et hurlements sauvages! Pas de retard, pas de quartier. Du sang! Cent mille hommes sont au Champ de Mars, il faut les jeter dans la rue le même jour, à la même heure, au moment même où gronde l’émeute. La Sologne sera leur lcarie et leur cité du Soleil. Ils préférèrent mourir sur le pavé de Paris où l’ouvrier jouait enfant, où sa tête reposera tout à l'heure, béante.

Se redressant de toute sa hauteur, et du même