Oeuvres diverses

A

ç

— 200 —

iribution foncière, 100 centimes aux ‘contributions personnelles, mobilières, et des portes et fenêtres.

« Louis XVIII, en 1815, frappait les départements d’une contribution de guerre de 400 millions:

« En 1816, il continuait la contribution extraordinaire de 100 centimes, décrétée en 1814 par Napoléon. « Il en perpétuait une partie sous le nom de centimes additionnels, sans destination spéciale. Louis-Philippe, en 1830, élevait le chiffre des centimes additionnels de 10 à 17 et ajoutait 30 centimes extraordinaires au budget de 1831 (1).

« En 1848, le gouvernement provisoire (2) vota à l’unanimité ces trois déerets.

« L’impôt des 45 centimes (évalué à la somme nette de 160 millions).

« Le dégrèvement des contribuables pauvres (évalué à 30 millions) (3).

« L'abolition de Pimpôt sur le sel comme compensation (4).

« Par ee sacrifice de 160 millions et par la reconnaissance des billets de banque comme monnaie légale, la France fut arrachée, je le répète avec

(1) On ne peut suère choisir de meilleurs modèles et

des autorités plus révolutionnaires. Napoléon, engagé dans des guerres d'ambition, faisant appel aux dernieres ressources de la France, Louis XVIII soldant l'alliance étrangère et le milliard de Coblentz, double tribut; LouisPhilippe meme, peste ! rien n’y manque. M. Garnier-Pagès est écrasant pour lui-même et tient sa place au milieu de cette troupe d'élite dont il est le continuateur:

(2) C'est modestie pure. Vos collègues ont eu -le mérite

de vous comprendre, mais pourquoi vous enlever ainsi le mérite de l'invention ? )

(5) Impôt mythologique, application inconnue. (4) Exécutable en 1850, ne l'oublions pas.