Oeuvres diverses
a
«Les bonapartistes? N'ont-ils pas hérité des avan« tages d'une liquidation effectuée et d’un crédit « afférmi (1)?
« Le peuple? Il n’a pas terni sa victoire par la « faillite (2).
M: Garnier-Pagès, transmaé en députe de là Seine,une de ses plus jolies élucubrations de février:
« RÉPUBLIQUE FRANCAISE « L. E. F.
« Le maire de Paris, averti que des citoyens ont mani< festé l'intention de détruire les résidences qui ont appar< partenu à la famille déchuëé afin de faire disparaitre < jusqu'aux derniers vestiges de la tyrannie, leur rappelle « Que ces édifices appartiennent désormais à la Nation. « que d’après une résolution prise par le Gouvernement < provisoire, ls doivent être vendus pour leur prix, étre « affecté au soulagement des victimes de notre slorieuse < Révolution et aux dédommagements que réclament le < commerce et le travail.
« Ilinvite donc tous lesbons citoyens à se souvenir que « les édifices nationaux sont placés Sous la Sauvegarde du < peuple.
< 25 février 1848.
« Le maire de Paris: GARNIRR-PAGÈS. «< Secrétaire : Louis BLANC. »
C'est une promesse de février, nous objectera victorieusement le successeur de Pache. Il fallait sauver les biens d'une famille auguste. « J'ai judaïsé, dit saint Paul, mais pour décevoir les Juifs. »
(1) Nul besoin de votre déclaration ;: nous vous connaissons comme précurseur de l'Empire,
(2) Que vous adressiez vos tendres roucoulides aux orléänistes, aux lécitimistes, et furri quanti, nul n'y trouve à redire. Puissent même ces lignes accroître, si c'est possible, le témoignage de leur reconnaissance! Mais, de grâce, ne mêlez pas le peuple à vos forfanteries réaction naires. Ne parlez pas de victoire au captif que vous avez livré ! Assez d'ironie, car c'est vous qui avez failli.