Précis de l'histoire de la révolution française. T. 1-3

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22 lundi.

CHRONOLOGIQUE. xix

dans la Vendée. —Que la population, les maisons, les forêts et moissons de la Vendée seront détruites, et les femmes et les enfans des rebelles conduits dans lPintérieur. — La convention dénonce à tous les peuples, et au peuple anglais lui-même, la conduite lâche ét atroce du gouvernement britannique — Déclare propriété nationale les biens des personnes mises hors la loi.— Traduit Marie-Antoinette an tribunal révolutionnaire.

D. que tous les étrangers des pays en guerre avec la ré publique seront arrêtés, et que les barrières seront fermées.— Qui met tous les officiers de santé à la disposition du ministre de la guerre, — Qui déclare traîtres à la patrie tous ceux qui placeraient des fonds sur les banques des pays avec lesquels nous sommes en guerre.

D. d’accusation contre Carra.— Que Guillaume Tell, Brutus, Caïus-Gracchus et autres pièces républicaines seront représentées trois fois par semaine, sur tous les théâtres de Paris, jusqu'au 1° décembre grochain. Qui met à la disposition du comité de salut public les fonds de la république — Que toutes les personnes détenues par ordre des administrations fédéralistes seront mises en liberté. — Envoi, par la ville de Lyon, des procès-verbaux de l'acceptation de la constitution.

D. qu'il sera établi une administration provisoire à Caen; que le château et donjon de cette ville seront démolis, et sur leur emplacement sera érigé un poteau d’infamie, sur lequel on inscrira les noms des députés traîtres à la patrie. —Que. tous les forts, citadelles, châteaux et donjons existaus dans les départemens seront démolis. Sur les députés des assemblées primaires. — Qui met hors la loi les membres de la société populaire de Bordeaux.

La convention déclare, au nom du peuple français, que Pitt est l'ennemi du geure humain. — Abandon du camp de Palliancourt ou de César par les troupes républicaines.

Hérault-de-Séchelles, président. La convention entend la lecture de l’adresse des commissaires des assemblées primaires à tous les Français.— Décrète qu’il n’y aura plus d’académies.—Sommation faite par le général Kellermann à la ville de Lyon de se rendre. — L'ennemi se retire de Cambrai.

Gossuin annonce à la convention que, sur quarante-quatre mille municipalités, la majorité a accepté la constitution; que la seule ville de Tonnent, forte de douze cents hommes, a demandé pour roi le fils de Louis Capet, avec la résurrection du clergé. — D. qu’il sera frappé une médaille en mémoire de l’acceptation de la constitution. — Qu'il sera formé un grenier d’abondance dans chaque district. — Que les membres du comité de salut publie à Lons-le-Saulnier sont mis hors la loi.

La conveution annule toute destitution des ministres du culte catholique prononcée pour cause de mariage.» Reçoit en dépôt l'arche d'alliance renfermant l'acte constitutionnel et le faisceau départemental qu’apportent les