Précis de l'histoire de la révolution française. T. 1-3

CHRONOLOGIQUE. xx)

révolutionnairement, comme conspirateurs, tons ceux qui refuseraient les assignats au pair avec l'argent. — Rend le général Rossignol à ses fonctions, et rappelle les représentans qui l'ont destitué. — Supplice du général Custines.

28 mercr. La convention déclare que la France sera considérée comme

étant eu révolution jusqu’à ce que son indépendance soit reconnue. — Prise de Toulon.

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SEPTEMBRE 1793.

1 diman, D. qui garantit aux auteurs dramatiques la propriété de

2 lundi.

leurs ouvrages.

D. que le prix du quintal de froment ne pourra excéder q P GI - : P uatorze livres, non compris les frais du transport.

q ; P

4 mercr. D. sur les auteurs et complices de la rebellion des fédé-

et 5 jeudi.

ralistes de Marseille. — Que les fournisseurs sont compris dans le décret sur l’emprunt forcé. — Le procureur de la commune de Paris se présente à la barre pour rendre compte de ce qui se passe dans Paris, et annonce que les citoyens se sont rassemblés à la maison commune pour rédiger une adresse à la convention. La convention décrète que le nombre des juges du tribunal révolutionnaire sera porté à seize. — Un grand nombre de citoyens de toutes Les sections, ayant le maire et plusieurs officiers municipaux à leur tête, se présente à la barre pour demander la formation d’une armée révolutionnaire qui parcourra les départemens, et qu’elle soit suivie d’an tribunal pour juger les conspirateurs et les accapareurs.— La convention décrète que cette armée, qui sera de six mille hommes, sera formée surle-champ.—Sur la motion de Danton, les sections sont autorisées à s’assembler deux fois par semaine, et Le pauvre recevra une indemnité de quarante sols à chaque séance. — Sur celle de Billaud-Varennes, le décret qui défendait les visites domiciliaires est rapporté. — Les passe-ports sont suspendus.—Les comités révolatiounaires seront réorganisés, et les gens suspects arrêtés. — Une autre députation, composée des commissaires des qua rante-huit sections et de la société des jacobins, demande, outre les mesures déjà décrétées, le prompt jugement de Brissot et de ses complices ; l'expulsion des nobles et des prêtres. —La méme demande ayant été encore formée par une députation de la section de l'Unité, un député demande la parole. Les mesures proposées lui paraissent insignifiantes : Puisque notre vertu, notre modération, nos idées philosophiques, ne pous ont servi de rien , soyons brigands pour le bonheur du peuple, soyons brigands... Déclarons solennellement que les hommes suspects réponderont sur leurs têtes des malheurs de létat; que les comités révolutionnaires,