Pro Macedonia : polémique de Wendel et de Rizoff au sujet de la Macédoine

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gare qu'à la langue littéraire serbe, à l'éducation bul-

are qu'à l'éducation serbe. C'est précisément pour 9 q É

cela que les têtes bulgares surchauffées, ont pensé alors à remplacer la propagande scolaire par des moyens plus violents.

L'agent commercial bulgare à Uskub, dont le poste correspondait au poste de consul, a envoyé le 20 avril 1899, au prince Ferdinand, une lettre ouverte où il était dit

« C’est par une illusion fatale pour le bulgarisme que le ministère de Grekoff croit que les succès actuels des Bulgares en Macédoine peuvent être étendus par la voie ecclésiastique et scolaire. Dans ce sens, l'action de la Bulgarie en Macédoine peut être considérée conime achevée, car par l'église et par l’école nous ne pouvons plus rien atteindre. Plus les cir- constances actuelles dureront, plus nos adversaires lemporteront et plus nous serons nous-mêmes dans une situation défavorable ».

Il aurait pourtant été étonnant que ces choses fussent écrites si les Slaves Macédoniens avaient eu le sentiment national bulgare développé? Dans le cas où ces citations ne paraîtraient pas suffisamment sûres à M. le Ministre, il doit savoir mieux que personne quel en est l’auteur, car la lettre ouverte d'Uskub était précisément signée : Dimitri Rizoff!

Néanmoins, vu les conceptions que défend Rizoff, tout ce que nous venons de dire sont des paroles perdues. Non pas peut-être parce que, d’un côté, on se trouve en présence du point de vue serbe et, de l’autre,

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