Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut

LANGUES ORIENTALES. 11$ pas marquer dans l’histoire de la littérature Hébraïque. S'il falloit comprendre dans cette littérature tous les ouvrages relatifs à {a critique du texte Hébreu ét à l'exégèse ou interprétation des livres saints, l'époque que nous parcourons, présenteroit une moisson abondante de traductions en latin ou en langues vulgaires de ces mêmes livres. Les contrées d'Aflemagne où fon professe Ia religion réformée, en offriroient sur-tout un grand nombre, ainsi qu'une multitude de commentaires, de scholies, dont quelques-uns mériteroient d'être distingués ; mais ces travaux appartiennent plutôt à la théologie ou à Ja philologie sacrée qu'à la littérature Orientale.

L'ouvrage le plus important pour la langue Hébraïque que nous puissions citer, c’est celui du célèbre Michaëlis, intitulé Supplementa ad lexica Hebraïca. Le nouveau Dictionnaire HéPreu de M. Dindorf, professeur à Leïpsick, dont une partie seulement a été publiée, offtira l'extrait de ce que les commentateurs et fes critiques du siècle dernier ont fait pour jeter du jour sur les difficultés de cette langue.

Pour 1a critique du texte Hébreu, les Scko/a critica du professeur de l'université de Parme, M. J.B. de Rossi, peuvent être considérés comme

Pre