Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut

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trois; les autres ont été l'objet d'un travail de M. Jacobs, helléniste Allemand, dont nous par_ erons bientôt. On doit encore à M. Visconti un bon ouvrage sur les deux poëmes Grecs connus sous lenom d’/nscriptions Triopéennes, que nous ne pourrons nous dispenser de rappeler à l’article des ANTIQUITÉS, parce que cet ouvrage n'appartient pas moins à la paléographie qu'à la phiologie.

Quoiqu’en général les traductions ne doivent guère être regardées comme appartenant à la philologie, et que quelques-unes même, foin d’être utiles, ne présentent souvent que des erreurs à réfuter et de nouvelles fautes à corriger, nous ne devons point passer sous silence celles qui peuvent fournir quelques secours pour l'intelligence du texte, et iui servir de commentaire, parce que le traducteur en a bien saisi le sens et qu'il y a joint de bonnes remarques.

Telles sont la traduction de Thucydide, par M. Lévesque; celle des Politiques d’Aristote, par M. Champagne; de l'Histoire des animaux, du même philosophe, par feu M. Camus; de quelques Dialogues de Platon, par M. ThurotÀ de VHiade et de POdyssée, par M. Bitaubé : de FHiade seule, par M.5' l'Architrésorier ; de Plutarque, par M. l'abbé Ricard ; des Histoires diverses d'Élien et de a Cyropédie de Xénophon,