Rapport historique sur les progrès de l'histoire et de la littérature ancienne, depuis 1789 et sur leur état actuel, présenté à Sa Majesté l'Empereur et Roi, en son Conseil d'État, le 20 février 1808, par la classe d'histoire et de littérature ancienne de l'Institut

$Â HISTOIRE ET LITTÉRATURE ANCIENNE.

avoit la réputation d'être l’homme le plus habile de ftalie dans la fangue Latine. Sa dissertation Italienne sur la ville d'Aveja ne’ Vestini, dans laquelle il explique des passages très-difficiles des auteurs rei agrariæ où qui ont écrit sur la division et les limites des terres, répand beaucoup de lumière sur plusieurs points de la philologie Latine. Ses inscriptions gravées sur le marbre dans plusieurs endroits de Rome et des environs ; ses poésies Latines, dont on a imprimé un petit recueil et qui paroiïssent écrites par un contemporain de Catulle, confirment sa réputation.

C'est principalement à l'abbé Giovenazzo que la littérature Latine a dû le fragment inédit du livre xc1 des Histoires de T'ite-Live, découvert en 1773 dans la bibliothèque du Vatican, sur un parchemin dont on avoit presque entièrement effacé l’ancienne écriture pour lui en substituer une nouvelle.

M. l'abbé Morcelli, ex-Jésuite ainsi que tous les littérateurs Italiens dont on vient de parler, excepté le prélat Stay, est encore vivant et membre de l'Institut du royaume d'Italie. Son style Latin, soit en vers, soit en prose, est pur et élégant. Mais ce qui le rend encore plus recommandable, c'est son ouvrage de Siylo inscriptionum , où il donne Îes préceptes et les exemples