Rouget de Lisle : sa vie, ses œuvres, la Marseillaise

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fois; qu’enfin la rétribution est fixée à 300 francs si ce n’est à 500 pour les quarante premières représentations; je ne sais pas dans quelle proportion pour les suivantes.

« En conséquence, j'ai cherché les 1,200 francs en question ».

Le malheureux Rouget chercha sans trouver. Com-

ment fit-il ?...

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A

Au 25 juin il écrit :

« Macbeth va donc être joué! Ils veulent que ce soit vendredi prochain, et c’est à mon grand regret; je voudrais que l'ouvrage fût différé au moins jusqu’à lundi. Il est difficile, n’est point su comme il devrait l’être, et je crains fort que deux répétitions générales qu'on lui accorde ne soient insuffisantes. Je ne suis rien moins que rassuré sur l'événement. Nous sommes servis à souhait par l’administration et les acteurs. Danses, costumes, décorations, tout cela est à merveille. Le poème paraît réunir tous les suffrages, quoique d’un genre tout nouveau à ce théâtre et bien hasardé. Le compositeur a magnifiquement rempli sa tâche dans les deux premiers actes, que tout le monde dit être entraînants; mais je tremble qu’il ne se soit trompé dans le troisième, et alors !... Il est temps que finisse l’incertitude où je suis à cet égard; jointe à mes autres tribulations, elle m’accable. »

Nous en sommes arrivés aux dernières lettres de la

correspondance de Rouget avee son ami et constamment dévoué Weiss. Naturellement il parle de la représentation de Macbeth. Dans une lettre datée du 27 juillet 1827, nous lisons ce qui suit :

« Je n’ai pas cru devoir vous rendre compte du succès