Rouget de Lisle : sa vie, ses œuvres, la Marseillaise

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sont suspendus par suite de l'incendie de la rue du Potde-Fer. € P. Hu, « rue de Paradis-Poissonnière, 60. « Monsieur, « Monsieur Rouget de Lisle, « chez M. Voïart, «à Choisy-le-Roi. »

La malechance a donc poursuivi Rouget jusqu’à la fin de sa carrière; je dirai plus, jusqu’à la vente des œuvres qu’il a laissées.

M. Amédée Rouget de Lisle, dont nous avons fait ressortir le culte pour son illustre parent, voulant connaître exactement sinon les œuvres du moins la liste des œuvres de l’auteur de {a Marseillaise, s’adressa au commissaire-priseur qui en avait fait l’adjudication, M. Lue Proteau,- retiré à Orléans. Voici la réponse à la demande qu'il lui fit:

« Orléans, ce 28 avril 1863.

€ La lettre que vous m'avez fait l’honneur de m'écrire, en termes trop flatteurs, m'a trouvé absent d'Orléans. Je m'empresse d'y répondre aussitôt mon retour et de vous adresser le relevé des autographes de feu votre illustre parent et homonyme, dont j'ai été tenter la vente, jadis, sous les auspices de la famille Voïart, mais sans succès faute d’enchérisseurs. »

Voici ce catalogue :

Du n° { au n° 91:

Hymnes, romances historiques, la fameuse chanson sous le ministère Turgot (1776) Vivent les bons esprits encyclopédistes; le Sidney français; Chant de mort: les Bandoliers ;

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