Rouget de Lisle : sa vie, ses œuvres, la Marseillaise

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nions publiques, soit dans des banquets artistiques et littéraires, soit dans l’intimité.

I lui restait une fille, dernier rejeton de la famille Rouget. Collectionneur surtout, en ce qui concernait les détails historiques de la Révolution française, il a dû laisser de précieux documents sur l’histoire depuis17189.

Nous terminerons enfin cette seconde partie par la reproduction de la lettre du commissaire-priseur qui a vendu les papiers laissés par Rouget de Lisle à sa mort, papiers peu nombreux mais d'autant plus précieux qu’on y trouve les détails où nous avons puisé, et la liste des divers travaux de Rouget de Lisle. Où était M. Amédée quand son parent est mort? Rien ne l’indique, mais l’héritière directe de Rouget, M° la baronne d’Expilly, ayant renoncé à la succession de son parent, ce qu’il possédait a dû être vendu aux enchères. Et pour quelle somme, bon Dieu! c’est dérisoire. Un amateur, M. Pochet-Desroches, ancien commerçant en verrerie, avec lequel j'avais eu des relations d’affaires, est devenu propriétaire des œuvres originales de Rouget de Lisle. Il nous les a confiées et c’est sur des documents authentiques que copie a été prise avec un soin scrupuleux des œuvres de l’auteur de {a Marseillaise.

Un dernier mot: Avant de mourir, Rouget avait probablement fait quelques petites économies, mal placées sans doute, car on trouve dans ses papiers, à la date du 15 janvier 1836, année pendant laquelle il est mort, uné leitre ainsi conçue:

€ Paris, le 15 janvier 1856. « Monsieur, ;

€ Veuillez avoir la bonté de vous rendre chez moi dimanche 17 courant, à midi et demi, pour vous concerter avec plusieurs autres intéressés sur le parti qu'il faut prendre à l’égard de M. Levavasseur, dont les payements