Tableau historique et politique des deux dernières révolutions de Genève. T. 1-2
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Ce refus fut cependant prononcé dans les
deux Cantons à une très grande majorité de
fuffrages (4). Ils lui annoncèrent mème gv’ils +
bles. Auf les Suiffes repoufsérent-ils ces propoñtions avec force.
La Loi de 1768 a été extorquée par la violence, leur repliqua la Cour; i/ implique contradiction de . La laïiffer executer dans un moment où elle ne fervirait qu'a perpétuer les troubles qu'on s'occupe d'appaifer, € de Jouffrir que les auteurs de cette wiodence en tirant de nouvelles forces pour s’oppofer à toute pacification , en rempliffant le Deux-Cent des plus violens de leur parti. La demande de l'in ftatu quo a’eff point une fentence, ce nef? qu'une précaution pour replacer les chofes au point o elles étaient lors du Prononcé de 1767, que les Puiffances ne peuvent abandonner. On a maïntenant fous les yeux la preuve que la réfurreétion de ce Prononce , avait été & était encore le but réel du Comte de Vergennes & de fes protégés.
(4) Celui de Zurich prefqu'unanimement, & celui de Berne à la pluralité de 122 voix contre 19. Mais ces mots fi importans , jamais nous n'y donnerons des mains, n’y pafsérent qu’à la pluralité de 87 voix contre 54, & après de longs débats qui firent comprendre au Comte de Vergennes, que la réfiflance de ce Canton aurait un terme. |