Traité et conventions conclus entre la France et les puissances alliées le 20 novembre 1815, auxquels on a joint le traité de Paris du 30 mai 1814 et celui conclu entre l'Autriche, l'Angleterre, la Prusse et la Russie, pour garantir en France les principes de légitimité et la charge constitutionnelle : publiés d'après la communication officielle qui en a été faite aux deux Chambres, et précédés du discours de M. le duc de Richelieu à la Chambre des Députés le 25 novembre 1815
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pensez enfin que ces infractions si multipliées de tout ce qu'il ÿ a de plus sacré parmi lés hommes | ont fait tour-àtour le malheur de tous les peuples, et que le plus grand dé nos maux est d'être encore, malgré nos disgrâces et l’utile leçon que vous voulez en tirer, un objet dé défiance et de crainte pour tous ceux sur lesquels nous avons exercé des droits , que la fortune leur a donné la faculté d'exercer à leur tour SUT nous.
5 Forcés de nous soumettre aux maux que la Providence nous envoie, tournons nos regards vers le Roi que le ciel nous a rendu: nous partageons sa douleur; imitons sa noble et touchante résignation. Il est personnellement l’objet de la confiance et de la vénération des peuples et des rois : sa magnanime Constance a conquis pour nous l'amitié des souverains ; celte amitié, si elle est aidée par notre prudence ,par notre modération, et par notre fidélité à remplir les engagemens contractés , conquerra pour nous la confiance et Vafféction de tous les peuples. ;
» Nous avons assez ambitionné, nous avons assez obtenu la fatale gloire qu'on acquicrt par le courage dés armées et par les sanglans trophées de léurs victoires : il nous reste une meilleure gloire à acquérir; forçons les Rd malgré le mal que Pusurpateur leur à fait; à s’affliger de celui qu'ils nous font; forçons-les à se fier à nous, à nous bien corinaître ; à se réconcilier franchement et pour jamais avec nous.
» Je vais, Messieurs, vous donner lecture des deux conventions accessoires , dont l’une règle l’acquit des sommes annuelles qui doivent compléter le paiement de l'indemnité siipulée dans l’article 4 du iraité principal, et l’autre détermine la forme et le mode de l'exécution de l’article 5 relatif à l'entretien temporaire d’une armée étrangère sur nos frontières..(Worr les n°5 5 et 6.)
» Après des discussions longues et soutenues, où des demandes plus exorbitanies encore nous avaient été faites, et ont été enfin retirées, celles qui vous sont communiquées nous ont été présentées corame un u/imalum, €t es consi-
crations les plus urgentes et les plus impérieuses nous ont fait une loi d'y souscrire.
» Ces demäudes sont certainement la partie la plus onéreuse , la plus dure ét la plus pénible des stipulations que nous avons eu à discuter; et il suffit qu'on sache qu’elles
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