Un diplomate d'il y a cent ans : Frédéric de Gentz (1764-1832)

Cest là, exprimée un an plus tard, lidée de (rentz dans son mémoire à l’archidue Jean, c’est là ce qui constitua, jusqu’à la défection de Johannes von Müller, un lien puissant entre les trois hommes.

La correspondance de notre auteur nous fournit assez peu de renseignements sur ses idées et ses sentiments pendant ce séjour à Dresde. Les lettres à Adam Müller et à Bôttiger, qui datent de cette période, ont plutôt le caractère de billets écrits rapidement ou se rapportent à d’autres questions. Ce qui reste le véritable monument de cette période, c’est la préface des Fragments, écrite au commencement de l’année 1806 sous l'impression de la défaite, mais aussi des espérances que ses amis de Dresde lui avaient fait concevoir.

Après avoir stigmatisé l'attitude des francophiles et des indifférents, Gentz s’adresse aux bons et aux forts, à ceux dont la fermeté a survéeu au naufrage, mais il s'adresse surtout aux Allemands. Ce n’est pas FAngleterre, ce n’est pas la Russie qui pourront rétablir l'équilibre détruit, c’est l'Allemagne seule. « L'Europe est tombée par suite de la faiblesse de l'Allemagne, c’est par l'Allemagne qu’elle ressusci-

balten Sie Deutschland für das Centrum der europäischen Civilisation. » Suit une énumération des avantages que l'Allemagne a sur les autres nations.