Un diplomate d'il y a cent ans : Frédéric de Gentz (1764-1832)

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se laisser entrainer plus loin qu'il n'aurait voulu, Mais elle resta toujours subordonnée au principe de l'équilibre européen, qui est aussi conciliable avec le cosmopolitisme de sa jeunesse qu'avec celui de sa vieillesse, C’est donc à tort que, quand sous l'influence de Metternich — dont l’évolution fut tout à fait parallèle à la sienne — il se détacha de la cause nationale allemande, ses adversaires crièrent à'la trahison. Gentz ne faisait qu'être conséquent avec lui-même en refusant de considérer comme une fin l’idée nationale, qui n'avait jamais été pour lui qu’un moyen.