Un diplomate d'il y a cent ans : Frédéric de Gentz (1764-1832)

— 281 —

hostile aux progrès immédiats, qui pourra dégénérer par la suite et favoriser une stagnation véritable. C’est ainsi que Gentz s’est laissé glisser petit à petit jusqu’au système de Metternich. Mais de 1793 à 1797, il est resté le confident et l’ami du libéral Mencken accusé de jacobinisme, il a fait partie de l'opposition à la camarilla réactionnaire de Frédéric-Guillaume II. Jusqu'en 180%, il a sans cesse eu les yeux tournés vers l’Angleterre, et le voyage qu’il y a fait l’a confirmé dans ses idées sur l’excellence du régime constitutionnel de ce pays. Ge n’est qu'après avoir traversé la tourmente des guerres napoléoniennes qu’il est devenu le soutien de la politique de stabilité.