Un faux Louis XVII : le baron de Richemont en Alsace 1848-1851

pee prêtre fort pieux, assez fortuné, au cœur d'or, mais en qui le sentiment dominait le jugement. Arrivé à Niederbronn, le 24 mars 1849, en qualité de prêtre auxiliaire, il paya sa pension chez le curé et dans l’ardeur de son zèle il espérait pouvoir convertir tous les protestants de la localité à la foi de l'Eglise catholique. Pour obtenir cette grâce, il disait le sainte Messe chaque samedi, le Saint Sacrement exposé, et invitait les âmes dévotes à communier avec lui à cette intention. Un converti célèbre, M. le vicomte Théodore de Bussière, propriétaire du château de Reichshofen, lui était dévoué corps et âme.

Dans les premiers jours du mois de mai 1840, Claude Ignace Busson, chan. hon. de Besançon, ancien secrétaire des affaires ecclésiastiques et précepteur de la sœur de Henri v, vint loger au presbytère de Niederbronn, d’où il data ses Premières lettres sur l'extatique de Niederbronn. Compatriote et ami de Mgr Tharin, il croyait, sans doute lui aussi, à l'existence de Louis xvu, qui fut bientôt personnifié dans le prétendu baron de Richemont.

Voici comment Mer Ræss, évêque de Strasbourg, entra en relation avec cet aventurier dont, malgré sa prudence, !) il devint la dupe. Citons le propre témoignage de Mer, en date du 6 février 180.

-... « Comme cette personne (Elisabeth Eppinger) voyait toujours dans ses extases l’Zomme de la Providence, M. lé curé mit, le 26 mai

:) En une lettre datée du 29 juillet 1850 Mgr Ræss écrit : e St. François de Sales, recommandant simplicité et prudence, dit qu’il préfère ##e colombe

à 99 serpents... J'ai fait le contraire : j'ai préféré 99 serpents à une co K et avec mes 09 serpents je n'ai pas encore pu découvrir que cet RE J 48 fille (Elisabeth Eppinger) eût cherché à faire une dupe. Je me suis we ss, NÆ

et me garderai toujours de le devenir. » €

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