Un missionaire de 93 : Marc-Antoine Baudot : son róle politique, ses missions, ses mémoires ou notes historiques

RAR AR

C « €

« « « «

« «€ «

€ « « «€ «

no

peuvent conduire à renier le Dieu de ses frères, et à disposer de la vie de ses rois. Sans doute, nous appartenons à une religion de mansuétude, où tout enseigne à jeter un manteau sur les fautes d'autrui: il est bien de cacher aux regards Noé quand il se dégrade, et nous eussions aimé à imiter cet exemple de charité antique de Japhet et de Sem. Aussi nous nous empressons de déclarer que nous avons l'espérance que l’ancien Conventionnel qui vient de terminer sa longue carrière dans notre pays, se sera souvent repenti durant sa vie, et surtout à l'heure de sa mort, et de son terrible vote, et de la ligne politique qu'il avait adoptée sous la trop funeste inspiration des mauvais jours de la France, mais nolre mission nous défend de garder un silence qui deviendrait coupable, sur l’espèce d’apologie que l'on nous soutient avoir été faite publiquement, des doctrines les plus subversives de la sécurité des peuples. Les rois, on ne peut trop le répéter, sont et doivent rester inviolables ; sans cette loi fondamentale, aucune monarchie ne saurait exister, et hors la monarchie, comme hors l'Eglise, nous le croyons, il n’y a réellement pas de véritable saluL.

« Nous déplorons l'erreur qui semble avoir fasciné la parole du panégyriste, nous protestons au nom de la province, contre l’apothéose de l’époque sanguinaire enfantée et prolongée par la majorité de la Convention ; nous savons ce que nous coûte et de sang et de larmes une tête de roi, un million de Français ont péri par le contre-coup de l’échafaud