Un missionaire de 93 : Marc-Antoine Baudot : son róle politique, ses missions, ses mémoires ou notes historiques
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et de force qu'est M. Des Essarts, n’a jamais rien eu de commun avec ces écrivains tourmentés par un désir malsain de notoriété à tout prix, qui cherchent à s'imposer à l'attention du public lettré, ou se prétendant tel, par l'emploi de formes singulières, de licences audacieuses, sous lesquelles se dissimule mal le vide de la pensée, prétentieux inventeurs de règles barbares, qui ne font qu’entrainer par une voie plus rapide vers la décadence notre langue française, déjà entamée par les emprunts faits, sans nécessité ni discernement, aux langues étrañgères. Écrivain d'élite, heureux du seul suffrage de ceux que le dix-septième siècle appelait les honnêtes gens, M. Des Essarts personnifie l’homme de lettres tel que nous l’avons souvent rêvé : prêtre désintéressé de l'Idéal, prodiguant sans compter, pour le perfectionnement intellectuel et moral de l'humanité, ce qu’il y a de meilleur et de plus pur en lui, les richesses inépuisables d’un esprit fécondé par les délicatesses infinies du cœur.
Que notre cher el vénéré maitre ne soit pas offusqué de cet hommage que la noblesse d’une existence consacrée tout entière aux travaux de la pensée lui permet de dédaigner : nolre profonde sincérité est notre excuse. Remercions-le encore une fois d’avoir, imposant silence à ses préférences pour