Un missionaire de 93 : Marc-Antoine Baudot : son róle politique, ses missions, ses mémoires ou notes historiques

que

« Antoine Baudot, docteur en médecine, élu par « Charolles, où il exerçait, député suppléant à l’As« semblée législative, avant 25 ans, ce qui l’'empê« cha d'y siéger jusqu'à ce qu’il eût atteint l’âge, « puis député à la Convention nationale. »

Baudot appartenait, comme on le voit, à une très ancienne famille bourgeoise; ses parents trouvaient, dans l’exploitation d’une grande propriété, sinon la richesse, tout au moins une très large aisance ; l’influence que, suivant les idées de l’époque, le parrain exerçait sur la famille, dont il était peut-être l’un des membres, l'esprit d'imitation si développé dans l'enfance et la jeunesse, décidèrent peut-être de la vocation de Marc-Antoine, et le dirigèrent du côté de la médecine. Les études médicales, ou, pour parler plus exactement, les éludes scientifiques qui servent de base à l'exercice de l’art médical, développent et forlifient singulièrement les facultés intellectuelles, et il n’est pas témnéraire de supposer que précédées, comme elles l’étaient alors, par de sévères études classiques, elles ne contribuèrent pas peu à faire de Baudot l’homme remarquable que nous nous étudions à faire apprécier. Ses examens subis, il se maria. Ici encore, nous avons recours au manuscrit du docteur Capelin : « Ta grand’mère mater« nelle était une demoiselle de Gouvenain,; sa fa« mille aussi très-ancienne et titrée, a longtemps « habité Charolles, où elle a toujours occupé des « places au bailliage; un Jean degouvenain (sic) « était président au bailliage en 1585, sous Henri IV.