Une mission en Vendée, 1793
UNE MISSION EN VENDÉE, 1193. 308
aussitôt rendu, il y fut fusillé. Je n’en sais pas davantage à cet égard. Je vous prie, citoyen inspecteur, d'en rendre compte au directeur. Hier au soir, en lui envoyant le rôle de supplément du mois courant, je lui fit part de l’enlevement de Davaux, mais je ne pus lui anoncer la mort, qui ne vient que de m’etre certifiée. Comme ce préposé est compris dans le rôle de supplément pour le mois entier, je pense que vous serez d'avis que sa pauvre femme touche également la totalité des appointements. Au reste j'attends votre décision à ce sujet, et à l'égard du citoyen Michel.
Signé à l'original, le cap"° q4 des douanes, g f g
FRESSELIN.
P. S. — Le citoyen Verville, inspecteur à Vannes. Comme je marquois au directeur que je lui auroit rendu compte de l’enlevement de Davaux, ayez la bonté, citoyen, de lui faire connoître que je vous ai prié de vous en charger, comme ayant plus d'occasions que moi.
Signé à l'original :
FRESSELIN.
Nous soussignés, maires et officiers municipaux de Vannes, certifient cette copie conforme et véritable. — Le 21 nivos l’an deux de la Républ. fe une et indivisible.
Signé : GALLÉ aîné, KERVICHE ainé,
Off. mp!. agent national.
Vous avez de plus ici le signalement du citoyen Davau, que j'ai pris sur son tableau de tous les employés et matelots qui composent la capitainerie générale de la Roche-Bernard, dépendant du controle général de Vannes.
Première colone, savoir : commy, Alexandre Davau, né à Coquery le 27 aout 1750, sa femme, née à Coquery ayant deux enfants, en commission depuis le 29 aout 1785, instalé dans son employ actuel le 19 mai 1786, ayant 5 pieds 3 pouces, fort, figure ordinaire, militaire avant sa commission; et aux deux colones d'observation sur les bonnes et