Variétés révolutionnaires

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LES ALMANAGIS SOUS LA RÉVOLUTION 5 driersdes bons citoyenspour 1791, n’est qu'une vulgaire élucubration en style fort plat, où les membres de‘phrase ont été hachés après coup par de grossiers jurements. Il ne mérite aucune mention. Par contre, les factums royalistes sont innombrables, et par leur violence ils montrent de quelle liberté dépassant les limites de la plus extrême licence jouissaient les adversaires irréconciliables du régime nouveau. L'Almanach des députés à

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l'Assemblée nationale (1790) est un fatras d'épi- %. ps

grammes sans sel et d'insultes violentes ramassées Se.” les Fons des feuilles royalistes. L'Almatique des Etes Le l'Assemblée national », avec son calendrier où les noms des saints sont rempla= cés par ceux des députés et des journalistes patriotes, reproduit purement et simplement les lazzis outrageants des Actes des Apôtres. L’Ami du roi,

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almanach pour 1792, « chez l'apothicaire de a =.

démocratie au Palais- Royal », puise à la même .source, et fait en outre des emprunts aux Sabbats jacobites et au Journal général (Petit Gautier). On parle à tout propos, dans cette brochure, de la

captivité du roi, alors parfaitement libre aux, Tui-

leries. Voici un couplet reproduit du Journal géné-

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ral, au sujet des votes par assis et levé. C’est un |

des plus couvenables : Je voulus à l’Assemblée Au moinsaller une fois, è La séance commencée, … Déjà l'on mettait aux voix.

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