Variétés révolutionnaires
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la monotonie. Au moment même de la Révolution, Arthur Young nous a laissé dans le décousu de ses Voyages en France quelques pages sur la capitale, pages intéressantes en dépit de ses préventions britanniques. En l'an V, Meister, l'ami de Diderot et d'Holbach, le collaborateur et le continuateur de Grimm, donnait les Souvenirs de mon dernier voyage à Paris ; en l'an VII, Peltier, l'ancien rédacteur des Actes des Apôtres, publiait le Dernier tableau de Paris après le 10 août, et Sébastien Mercier remettait au courant son précédentouvrage, en y ajoutant quelques lourds volumes, en même temps que Nougaret, l'historiographe des prisons, écrivait son Ancien el nouveau Paris. Il faudrait consacrer plusieurs chapitres au simple énoncé des titres de livres publiés à cette époque, sur ce sujet, comme le Nouveau Diable boiteux (1799) par Publicola Chaussard, le même qui, envoyé en 1792 par le ministère Lebrun-Danton pour « révolutionner » la Belgique, traitait dans un pamphlet Dumouriez de César ; à quoi le général répondait : « Je ne suis pas plus César que vous n'êtes Publicola. » Henrion, le journaliste Pujoulx, Cousin d’Avallon l'infatisable compilateur, Prudhomme l'éditeur des Révolutions de Paris, le conventionnel Bailleuil, publiaient diverses monographies parisiennes, et l'allemand Kotzebüe, l'auteur surfait de MisanthroPie et repentir, revenant en France après son voyage de 1790 laissait comme trace de son passage ses Souvenirs, où la civilisation française est traitée