Anecdote sur la vie politique de Burke et sur sa mort, relativement à ses recherches et à ses calculs sur les finances et le commerce de la France depuis un siècle : avec des rapprochemens sur l'état progressif de l'Angleterre et sur les moyens de ruiner la nation française
(22) frais d'entrée payés , est de cinq schellings ; à la vérité le Gouvernement retire un droit d'environ trois livres tournois ; de manière que les gens aisés ou riches qui en boivent, sont seuls chargés de cet impôt indirect , et le peuple qui boit habituellement du. Porto ; ne paye qu'un ‘très-foible droit... C'està-dire , dit le capitaine Thomas, qu’en finissant cette bouteïlle, nous aurons contribué pour trois livres aux besoins de notre Gouvernement. — Précisément, dit Burke, en versant le reste de la bouteiïlle..... à la prospérité de l'Angleterre. .... — et à celle de notre commerce , répliqua le capitdine..... Je dois cependant vous confier , mon cher Tom , avec un dépit que je ne peux dissimuler , que malgré la situation pénible où nous avons réduit la France, si, pour le malheur de l'Angleterre , ce peuple devenoit réfléchi , calculateur et commerçant comme nous le sommes , la prépondérance
de la Grande-Bretagne disparoîtroit dans le monde entier; car ce n’est qu'aux fautes répétées de son Gouvernement et aux vues rétrécies de son administration , que nous devons nos richesses et notre puissance.