Anecdote sur la vie politique de Burke et sur sa mort, relativement à ses recherches et à ses calculs sur les finances et le commerce de la France depuis un siècle : avec des rapprochemens sur l'état progressif de l'Angleterre et sur les moyens de ruiner la nation française
(38). devons nous attacher à nous les procurer pour maintenir ét accroître les bénéfices ‘que nous en retirons. Leur industrie at contraire BE SS celle que nous avons eu tant de peine à établir dans notre intérieur. Nos ressources , nos moyens et les communications que nous ayons dans le monde entier, parviendront d'autant plus aisément à avoir la préférence, que les Français eux-
» mêmes, par une suite de leur inconsé-
” quence et de leur légéreté, se prononcent pour tout ce qui est anglais.
Ce premier avantage est nécessaire à la gloire de l'Angleterre, mais il n ’atteint pas encore au coup fatal que je leur prépare.
Il faut, mon cher Tom, que le peuple ‘des villes soit malheureux, et que celui ‘des campagnes soit miserable !.....
Parvenus à réduire le mobile de‘leur exportation aux seules productions de leur territoire, et leur consommation étrangère | au sol étant toujours la même, sa valeur né fût elle que de 500 millions, il en résultera toujours l'obligation de fournir cette même valeur en denrées.
Le transport que nous en ferons, et les différentes spéculations qu'elles nous met-
A
tront à portée de former dans le monde