Bitef

rappelle Bokcilo qui s’était caché et lui apprend ce qu’il doit faire pour le salut de son maître et le sien. Il lui conseille d’aller chez Laura et de dire à Popiva que le père de son maître est arrivé et lui apporte pour trois mille ducats de marchandises. Pendant que Bokcilo suit les conseils de Pomet, en y ajoutant du sien, et que Popiva le fait monter, arrive Sadi, un usurier, qui apporte le collier commandé par Maro. Pomet lui apprend que le père de Maro vient d’arriver. Sadi s’en réjomt, escomptant de bonnes affaires. Petrunjela le fait entrer chez Laura, Pere suivie de sa nourrice erre dans Rome â la recherche son fiancé. Entre-temps, Bokcilo s’est enivré chez Laura et et Popiva l’emmène à la recherche de Dundo Maroje. Sadi qui a remis le collier à Laura tombe sur Maro et exige d’être payé sur-le-champ. Maro réussit à s’en débarrasser en lui promettant de le payer un peu Ipus tard. Laura apprend alors à Maro que son père vient d’arriver et Popiva accourt lui dire que le vieillard apporte des marchandises. Maro est sceptique, connaissant bein son père qui »préfère les ducats à son propre fils« mais Popiva le persuade de demander à Laura trois mille ducats qu’il lui revaudra sans peine, vu que son père est richissime et qu’il vient d’apporter des monceaux de marchandises. Sur ces entrefaites Sadi revient à la charge et Maro lui compte les derniers ducats qui lui restent. Puis il se rend chez Laura qui, alléchée par la nouvelle fortune de Maro, lui donne sans peine l’argent demandé. Pomet, à present sûr de sa victoire, amène son maître Ugo chez Laura. Mais à leur grande surprise la porte est fermée et du balcon Popiva se moque du maître et du valet éconduits. Ugo, furieux d’être trompé encore une fois, chasse Pomet qui reste seul et abandonné de la fortune; il rêve avec mélancolie à la terre promise où il n’y aura plus ni »mien « ni »tien«, où la vie sera belle et où l’égalité régnera dans le monde, acte 111 Dudno Maroje et Bokcilo attendent Maro avec les » marchandises « qu’ils apportent. Maro, vêtu en marchand, vient trouver son père qu’il prétend avoir recherché dans tout Rome. Dundo Maroje apprend à son fils qu’il lui apporte des marchandises mais qu’il a besoin immédiatement de trois mille ducats. Maro se défend d’avouer qu’il a feint de ne pas reconnaître son père. Il lui donne les trois mille ducats demandés charge le ballot de marchandises sur son dos et s’en va le déposer dans »son magasin«. Dundo triomphe, il a trompé son fils, les marchandises n’étaient que de vieilles hardes. Pomet, triste et misérablement vêtu, suppute ses chances: la fortune lui semble peu propice. Mais à ce moment arrive un seigneur allemand nommé Ondardo. Il recherche sa fille Mandaljena, qui s’est enfuie il y a huit ans avec son amant. Ondardo promet une riche récompense à celui qui l’aidera à retour er sa fille. Il vient immédiatement à l’idée de Pomet que cette fille pourrait bien être Laura. Et il ne se trompe pas, Petrunjela confirme en effet que Laura n’est autre que Mandaljena. Pomet apprend à Petrunjela la vérité sur Maro.

Maro qui a découvert la supercherie concernant les »marchandises« est hors de lui et désespéré. Popiva lui conseille de faire contre mauvaise fortune bon coeur, de voler ce que lui-même a donné à la Signora Laura et de s’enfuir. Petrunjela et Pomet ont entendu cette coversation et Petrunjela se propose d’en informer sa maîtresse. Pomet ira chercher Ugo qui dédommagera Laura. Apparaît Dundo Mar oje à qui son fils demande raison, mais le vieux lui rend la monnaie de sa pièce et feint à son tour de ne pas le reconnaître. Cependant Pomet revient à la chagre auprès de Petrunjela, lui fait la cour et lui demande d’être à lui. Petrunjela promet tout. Voici à nouveau Pere et sa nourrice; rencontrant Petrunjela, elles s’ouvrent à elle et celle-ci les fait entrer chez Laura, Peu après arrivent Pomet et Ugo que Laura, au courant, accueille enfin. Lorsque Maro et Popiva arrivent ils trouvent la porte fermée. C’est au tour de Pomet de se moquer de Popiva. Reproches violents de Laura à Maro, qui veut tuer Pomet, Au bruit qu’ils font, apparaissent Dundo Maroje et Ondardo, en qui Laura reconnaît son père, et Pere qui est heureuse d’avoir retrouvé son fiancé. Dundo Maroje et Pere sont prêts à pardonner à Maro, Et comme tout finit bien, Pomet constate que la »sagesse n’est pas dans l’avarice, et que joie n’est pas folie«. oslobođena sf" Jugoslo venskom • dramskom pozorištu, igra se u jarkom, 1 X* /f belom sveílu, dinqmican je, žustar, Я Cfź neodoljivo smesan, pun gibanja, strke, dovijanja, dosetki, gegova, Veselinović Bobu. Belovié je Dunda napravio kao predstavu u predstavi: и dvorištu manastira grupa franjevaca » izigrava«, Dunda Maroja. Na ovaj nacin Belović je, osim jedne kórnicki produktivne dosetke, koją mu, pored osíalog, dozvoljava da Lamine avanture i Petrunjeline nestašluke ne uzme odveé obavezno, dobio moguénost da uspostavi izvesno