Bitef

réalisés à partir de pièces d’ Arrabal, 1967-68, qui obtiennent respectivement le Grand Prix du Festival International de Belgrade et 16 autres prix), Calderon (»Le Grand Théâtre du Monde«, 1967), Gil Vicente (»Les Mystères Castillans«, 1967), Paul Claudel (»La Sagesse ou la Parabole du Festin «, 1967-68, qui obtient la subvention accordée à la meilleure mise en scène d’une oeuvre de Claudel), Genet (»Les Bonnes«, créé en Espagne en 1969, Grand Prix du Festival international de Belgrade; »Le Balcon«, créé à Brasilia en 1969, 14 prix). En 1970, André-Louis Périnetti l’invite au Théâtre de la Cité Universitaire avec les » Bonnes « qu’il reprendra en français à l’Espace Cardin. Simultanément, il monte à Londres »l’Architecte et l’Empereur d’Assyrie «, d’ Arrabal, à l’Old Vic Theatre. De 1970 à 1973, il présente en tournée internationale, avec la Compagnie Nuria Espert, » Yerma « de Lorca. C’est à la Biennale de Venise, en 1974, qu’il monte les »Autos Sacramentales« de Calderon. Ce spectacle sera également présenté à Londre et à Lisbonne. Enfin, la dernière de ses créations triomphe en Espagne en 1975 -1976. C’est » Divinas Palabras« de Voile Inclàn, toujours avec la Compagnie Nuria Espert.

nuria espert Née à Hospitalet del Llobregat (Province de Barcelone), le 11 juin 1937. Joue depuis l’âge de onze ans. A dix-huit ans, se marie avec Armando Moreno. Deux ans plus tard, ils forment tous les deux leur propre compagnie avec laquelle ils produisent des spectacles qui obtiennent une grande audience en Espagne. Depuis sa création dans »Les Bonnes«, de Jean Genet, mise en scène de Victor Garcia, le travail de Nuria Espert est souvent demandé à l’étranger (»Les Bonnes « furent accueillies en 1970, au Théâtre de la Cité Universitaire dirigé par André-Louis Périnettix. Ensuite, elle interprète »Yerma«, de Federico Garcia Lorca’ Nuria Espert, dans ces différentes productions, est comédienne et assistante de Victor Garcia. »Divines Paroles« est le dernier ravail fait en collaboration avec Victor Garcia. Au cinéma, elle joue sous la dirction de Juan Antonio Bardem, Nunes, Moreno, Esteva, Liuch, Arrabal.. . Plus de quatre-vingt prix, ou mentions, nationaux ou internationaux lui ont été décernés.

la compagnie tnuria espert Armando Moreno, créent leur sorte de subvention, publique ou privée, ‘ils produisent des oevres de Calderon de la Barca, Lope de Vega, Sénèque, Shakespeare, Euripide, O’Neill, Sartre, Brecht, Genet, Garcia Lorca, Valle Inclán .. ’ La compagnie a une audience internaüonale grâce à de nombreuses tournées, en Europe, en Asie et en Amérique.

au centre de cette tragi-comédie en la £9 un enfant anormal qu’on promène sur une charrette par les chemins, les foires, les lieux de pèlerinage, sous le soleil et la pluie, pour implorer la charité. Juana la Reina meurt de maladie vénérienne sur la route où elle traînait dans un chariot son fils Laureano, un nain demeuré. Ce monstre était son gagne-pain ; elle mendiait en l’exhibant. Ses proches se disputent l’infirme pour en tirer profit. La mort de Laureano, dans une crise de delirium tremens, noue l’action et hâte le dénouement insolite. Surprise en flagrant délit d’adultère avec Séptimo Miau, te mauvais garçon, la belle Mari-Gaila est conduite me, à l’église où son mari est sacristain. Dans sa honte, ce dernier tente d’abord de se suicider, se rate, puis, saisi de désir face à cette femme si belle qui est la sienne,