Bitef

sve ovako; a Olga izjavljuje da će naše patnje biti pretvorene и radost kod onih koji će dóéi posle nos, da će vladati sreća i zadovoljstvo na zemlji i da će budući ljudi sa radošću da se sećaju sadašnjih. Vesela vojna muzika budi kod nas radost za životom. Ali muzika se polako utišava i nada tako nestaje? Olga se brižno pita o smislu života. (kad bismo znali zašto, kad bismo samo znali zaśtol. . .) I tako se Cehovljev najsumorniji komád završava stanjem pobeđenosti. □

Kosztolányi Dezső": Három nővér (...) Három moszkvai lány, három tábornokárva története, ki vidékre kerül, egy helyőrségi városba,' ott csöndesen elszárad, kiábrán-

dúl, megöregszik. És? Olga tanítónő, aztán igazgatónő. Mása, egy gimnáziumi tanár felesége, beleszeret az őszülő ezredesbe, kit áthelyeznek, Irinának, a postáskisasszonynak párbajban megölik a vőlegényét. Es? A katonák, kikkel csókolóztak, gitároztak, ozsonnáztak, elmennek. És? Az élet is elmegy, a fiatalság. Minden elmúlik, változik, semmi sem oldódik meg. És? Az írónak nincs más mondanivalója, sem az, hogy ez helyes, sem az, hogy ez helytelen, semmiféle állítás vagy tagadás, védelem vagy vád. De amíg nézzük a játék vt, s percek, órák tűnnek tova, hónapokkal, évekkel öregszünk mi, a nézők is, és érezzük az időt. Alakojönnek elénk, emberek, a hősnőktől kezdve a nyolcvanéves dadáig. Versinyn ezredes, szegény, kinek két leánya van, s egy félbolond, hárpia felesége, Moszkváról emlékezvén, melybe többet nem jut el sem ő, sem a három nővér, így üti meg új, kései szerelmének alaphangját: Egy darabig a Német utcában laktam. A Német utcából a sárga kaszárnyába szoktam menni Útközben van egy híd, és a híd alatt

zúg a víz. Ha az ember egyedül bandukol itten, akkor elszomorodik. . . Csebutikin, a részeg katonaorvos, egy elromlott élet után már csak mozdulatokat tesz, magát gyötri. Vitatkoznak az emberek kicsiségéről, Erre felkel, hogy jobban lássák. Nézze, milyen jelentéktelen vagyok én. Tuzenbach báróls semmittevő, léha. Nem látja az élet értelmét. Ekképpen érvel: Esik a hó. Mi ennek az értelme? Andrej, aki hegedül, sok nyelvet beszél, egyetemi tanárnak készül, meghízik, vidéken reked, tóllnok lesz, s hosszú keservét a süket hivatalszolgának mondja el, mint egy üres gyónószéknek. Ha nem hallanál nagyot, bátyuska, akkor nem is beszélnék veled. Csupa jelkép. Mert az emberek még az oroszok sem - beszélnek így, a valóságot csak egy nagy költő hazudhatja ilyen tömömek, ilyen összefogónak, ilyen nagyszerűnek, a legnemesebb realizmus bűvös eszközeivel. A férfiak nem dolgoznak, és boldogtalanok, de a nők dolgoznak, és ők is boldogtalanok. Mindenki boldogtalan, az élet nem adhat mást. Cselekmény,

ármánykodó fondorlat, külső esemény nem mozgatja a darabot, mégse novella, mégse regény, hanem dráma, melyben egy írói lángelme a legnagyobb, eurőpróbát vállalta,s megmutatta, hogy az érzés biztos kalauz, csalhatatlan építő, mindenütt, még a színpadon is. Egy misét láttunk, s templomi áhítattal távozunk a színházból. □ Nyugat, 1922. november 1.

Le Théâtre Katona József Le Théâtre Katona József est né, sous sa forme actuelle, en 1982. Les circonstances de sa création sont particulières et le vrai visage du théâtre ne peut être compris sans connaître son histoire. En Hongrie, la structure actuelle de la vie théâtrale a été crée en 1949, lors de la nationalisation des

théâtres. Une organisation nationale des théâtres a été constituée qui, par l’abolition des privileges culturels et par Г accès de tout le monde aux oeuvres d’art, voulait servir, dans son sens le plus noble, le démocratisme de l’art dramatique. Tout d’abord, il fallait assurer son fonctionnement sans trouble et cela a été obtenu - tout comme dans les autres pays socialistes - par une subvention institutionnelle offerte aux théâtres par l’État. Dans la pratique, seuls 40 pour cent de toutes les dépenses du théâtre devaient être couverts par ses propres recettes, le reste était assuré par l'État ou le conseil municipal compétent de telle ou telle ville. C’est ainsi qùon a pu exiger et réaliser en même temps que la planification prédomine tant dans le choix du répertoire que dans l’organisation du fonctionnement même du théâtre. Cette structure a sans doute de considérables mérites historiques, mais, en meme temps, dans la seconde moitié des années 60, il est devenu évident qu’elle renfermait des dangers du point de vue

artistique. Peu à peu, l’assurance du fonctionnement sans trouble, la sécurité même de ce fonctionnement, la planification formelle, le caractère trop assuré du travail théâtral sont devenus autant de facteurs déterminants de la vie des théâtres hongrois, de sorte que le caractère ouvert, la sensibilité et la susceptibilité aux nouveaux problèmes de la société hongroise, l’aptitude à répondre aux questions posées par la vie au sein du théâtre, et par conséquent, le courage de courir des risques, étaient en train de disparaître. C’est à cette époque que les débats concernant le théâtre hongrois ont été entamés et depuis ils se renouvellent à intervalles réguliers. Dans ces débats il a été nettement formulé qu „il y a quelque chose qui ne va pas avec la sensibilité sociale des artistes de nos théâtres. Ils ne parlent pas des choses dont il faudrait parler ou, dans le meilleur des cas, ils en parlent d’une maniéré inappropriée. Ils ne parlent pas des choses auxquelles la société s’intéresse. (. ..) de nos jours l’art dramatique hongrois ne vit pas d'une maniéré

passionnée et intéressée avec la société hongroise d’aujourd’hui. Il fait de moins en moins attention aux problèmes sociaux. De plus en plus, il n’est qu’ art tout court Les efforts pratiques pour changer cette situation et les résultats acquis sont aussi en relation avec une caractéristique structurelle de la vie théâtrale hongroise. En Hongrie - comme résultat du développement historique la vie culturelle et, à l'intérieur de celle-ci la vie de théâtre a toujours été centralisée à Budapest, qui à lui seul totalise autant de théâtres permanents que l’ensemble des villes de province. Vers le début et la seconde moitié des annés 60, les forces artistiques de la vie théâtrale hongroise étaient concentrées d’une façon malsaine sur la capitale, et les théâtres de province sont restés en arrière tant du point de vue quantitatif que qualitatif, leur niveau professionnel étant inférieur à celui de Budapest. Les autorités compétentes ont pris alors des mesures pour élever le niveau des théâtres provinciaux, avant tout par le rajeu-

nissement de l’équipe des metteurs en scène. Pendant ces années, heureusement, plusieurs metteurs en scène de talent on terminé leurs études à l’École Supérieure des Arts Dramatiques. Ils représentaient des conceptions de théâtre plus modernes, étaient plus sensibles aux problèmes sociaux et réussissaient finalement à obtenir des positions dirigeantes dans les théâtres de province. Cette tendance au rajeunissement, réalisée en province, est devenue le point de départ du développement d’un nouveau chapitre dans la vie théâtrale hongroise. A partir de la fin des années 60 et au cours des années 70, une restructuration, un déplacement d'accent, du point de vue artistique, ont eu lieu dans les rapports des théâtres de Budapest avec ceux de province; certains théâtres provinciaux sont devenus des ateliers impressionnants du processus de renouvellemenet intellectuel, du rajeunissement du point de vue du contenu, de la conception, de la forme et du langage. Deux d’entre eux ont tout particulièrement acquis une grande importance et

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