Catalogue des autographes et des documents historiques composant la collection de M. Étienne Charavay

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tiellement du texte donné par le Moniteur, qui n’est qu'une analyse, ét une analyse infidèle.)

do Arrêté de la commision, sig. MorLevAUT, président, RABAUT, secrétaire; 27 mai 1793, 1/2 p. in-fol.

La Convention étant saisie de l'affaire des président et secrétaire de la section de la Cité, ils seront reconduits à l'Abbaye jusqu'à ce qu’elle ait prononcé. (Le président et le secrétaire de la Cité, arrêtés la veille, avaient été réclamés par une députation de la section, et il y avait eu à ce sujet un grand orage dans l'Assemblée, au milieu duque! Robespierre n'avait pu obtenir la parole en faveur des détenus.)

50 Let. circulaire de la commission aux sections, sig. MozLEVAUT, président, RABAUT, secrétaire ; 27 mai 1793, sept heures du soir, 1 p. in-fol., cachet de la commission.

La Convention nationale a mis la fortune publique et la sûreté de la ville de Paris sous la sauvegarde spéciale des bons citoyens, et il suffit de prévenir les section du danger que court en ce moment la chose publique pour éveiller leur sollicitude. « Que tous vos citoyens se trouvent prêts à empécher que la République souffre quelque dommage. »

(I y avait en effet une grande effervescence dans Paris, mais c'est la commission elle-même qui en était la cause, par les arrestations arbitraires qu’elle avait ordonnées. Le bataillon de la Butte-des-Moulins, dévoué à son parti, était venu, par ses ordres, investir la Convention ; Marat avait interpellé le commandant Raffet, et l'avait consigné au poste de l'Assemblée. Les Douze, comme l'indique cette pièce, avaïent le projet de mettre toute la garde nationale Sur pied dans la nuit, mais Pache s'y opposa, leur déniant le droit de réquérir la force armée, sans son autorisation expresse. — À minuit, la Convention terminait sa séance en prononcant la mise en liberté des détenus et la dissolution de la commission.

60 P. a. s. de HENRY-LARIVIÈRE, membre de la commission, sig. aussi de GOMAIRE, GARDIEN, VIGER et KERVÉLÉGAN, autres membres de la commission ; (28 mai), 1 p. in-8.

Vote motivé dans l'appel nominal pour le rapport du décret rendu la veille, qui casse la commission des Douze. — Ils se fussent récusés (dans une affaire où ils sont juges et partie): mais, contre les lois de l'éternelle justice, on a refusé hier d'entendre la commission avant de prononcer contre elle, et, pour maintenir les principes, ils disent oui (c'est-à-dire qu'ils votent pour le rapport du décret). — (Les Girondins eurent la majorité dans l'appel nomine et la commission impopulaire fut rétablie, ce qui acheva de précipiter a crise.)

ARRESTATION D'HÉBERT.

L. a. de GARDIEN, signée par MOLLEVAUT, président, et J.-P. RaBaAUrT, secrétaire de la Commission des Douze, à GomiEr ; Paris, 24 mai 1793, 1/2 p. in-folio.

La Commission des Douze le prie. de méttre à exécution les mandats d'arrêt concertant les nommés Morineau, Michel, Brichet et Hébert.

PROSCRIPTION DES GIRONDINS.

1o P.s. par HENRY, CAVAIGNAC, DAMOYE, à leurs frères et amis ; dimanche, 9 heures, 2 p. in-4.

La Convention vient de se mettre à la hauteur de la Révolution et de recouvrer la confiance de ses mandataires en rendant un décret qui met en