Colonies pendant la Révolution : la constituante et la réforme coloniale

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XII INTRODUCTION

que numérique et ne permet pas même aux Archivistes de retrouver une pièce signalée. Nous en avons fait l'épreuve pour le procèsverbal du Comité colonial de la Constituante, qu'un érudit consciencieux, M. Brette, a signalé dans le fonds Moreau de Saint-Méry (Révolution, 14 octobre 1895, note) et qu'on n’y a pu retrouver. Ce serait faire une œuvre de la plus grande utilité que de dresser pour les Archives coloniales un inventaire sommaire, semblable à celui qui existe depuis 1891 pour les Archives nationales. Si un tel instrument de travail était à la disposition du public, la salle de lecture du Pavillon de Flore serait moins vide, et l’histoire de la colonisation française mieux connue. Pour la portion de documents concernant la métropole, les Assemblées, les guerres, le commerce, dont la connaissance importe également à notre sujet, il n'est pas difficile de se les procurer, et ils ne sont que trop abondants. Les Archives nationales et les Archives des Affaires étrangères ont de bons inventaires sommaires, datant, pour les unes, de 1891, et pour les autres de 1883 et de 1891. De plus on trouve de précieuses indications dans quelques ouvrages, comme ceux de M. Aulard (Recueil