Conferences en forme de catechisme : pour la jeunesse de l'un et l'autre sexe : dédiées à la raison, à la vérité. Part 1-2
46 les commettans des officiers qu’ils élifent, &e des députés qu’ils envoient à l’afemblé nationale: ceux-ci font leurs commis ou repréfentans ; tout citoyen par conféquent qui a les qualités exigées par la conftitution ; eft commettant ou commis, repréfentant ou repréfenté » parce qu’il a pris part à l'élection des officiers publics & des députés au corps légiflatif, ou qu'il l'eft lui-même.
D. Lorfque les pouvoirs d'un député à l'affémblée natiouale ont été vérifiés par fes collegues, fes commettants peuvent-ils le rappeler ?
R. Non, il devient le repréfentant de la nation entiere , dont il elt chargé de défendre Les droits ; & non pas celui du département qui l’a élu.
D. Quelle eft cependant la convenance qui doit exifter ?
R. Il convient que chaque député entretienne une correfpondance réguliere avec fon département & fes commertants ; on doit s’adrefler à lui, préférablement à tout autre, pour les pétitions qu'on veut préfenter au corps légiflatif.
D. Qu’enrend-on par le mot commiffaire » dont on parle à chaque inftant ?
R. C'eft celui , en général, qui eft chargé d’une commiflion momentanée , ou qui eft commis foit par la fociéré populaire, foit par le département ; la municipalité , pour exercer différentes fonctions , foit de juitice , foic de police.
TROISIEME LEÇON.
D. Qu’ententd-on par commune ? R. GCetre dénomination comprend rousles habitants d’une ville , d’an bourg, qui jouiflent du droit
d’élireleurs officiers municipaux , pour veiller au maintienède l’ordre établi par eux, & régler les