Considérations sur l'état présent des choses, relativement à politique, aux armée, aux ésperances que lon peux fonder sur une paix prochaine avec la France, etc., str. 6
Comment des Princes, unis par le méme befoin, par le befoin le plus preffant, ontils pû croire, que celui d'entre eux qui accédoit à une ligue commune, ou par un pur motif de générofité, ou fans autre motif que celui de fa ptopre défenfe , confentiroit a n'être que l'inftrument pafif de L'agrandiffement de fes rivaux ? :
Comment des Rois, qui s'arment pour la défenfe d’un Roi opprimé, ont-ils pû confentir que le premier aéte qui refultât de cette noble aflociation, fut de dépouiller ce Frére malheureux? .... ah! sil etoit permis de rapporter à une volonté particulière de Dieu les triftes effèts de l'inconféquence des hommes, je ne verrois, dans le revers qui a terminé cette campagne, qu'une fuite nécéffaire
de fa juftice!
Je crains donc que les Puiffances coalifées ne manquent de ce qui feul peut aflurer l'effet de leur coalition; les mêmes vües, le tême bût; car, ou elles ont, par un Traité Clrdeftin”, “féfolu le démembrement de la
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