Correspondance diplomatique de Talleyrand. La mission de Talleyrand à Londres, en 1792 : correspondance inédite de Talleyrand avec le département des affaires étrangéres le général Biron, etc.

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1790. Épousa, le 19 septembre de la même année, en secondes noces, la princesse Thérèse des Deux-Siciles. On pensait, à son avènement, qu'il suivrait plutôt les traditions de son oncle Joseph que celles de son père Léopold, et que la « faction d'Artois - Galonne devenait l'âme de la nouvelle cour de l’Autriche ». Il venait de nommer ministre du cabinet le prince Colloredo-Mansfeld, son grand maître d'hôtel, et tendait à éloigner Kaunitz, p. 154, 160, 20%, 220, 273, 274, 275, 38%.

Frénéne-Gurzzauue II, Roi de Prusse, (17%%-1797.) — Neveu du grand Frédéric, auquel il succéda en 1786. Mit fin à la révolution de Holiande en 1787, prit une part aciive à la convention de Pillnitz et fut en 1792 le premier des coalisés à marcher contre la France. Il fut aussi un des premiers à signer la paix avec la Républiqne (1795); son royaume reçut de notables accroissements, à la suite desdeuxième

Gzzr (Nicolas-Louis px). — Né le 16 janvier 1721 à Strasbourg. Volontaire à l’armée de Bavière en 1741, capitaine en mars 4742; au service de la France le 44 août 1747. Sergent-major le 16 mai 1755. Lieutenant-colonel le 11 février 1758, brigadier d'infanterie le 20 février 1761. Employé à l'armée d'Allemagne en 1761 et 1762. Maréchal de camp le 3 janvier 1770. Militaire de mérite. Tué d’un boulet de canon devant Bentheim le 8 décembre 1793, p. 189.

GExÈr (Édouard-Charles). — Attaché

INDEX BIOGRAPHIQUE.

et troisième partages de la Pologne. Mirabeau écrivait le 48 octobre 1786: « ..... Je me persuade «qu'on a tort de dire que le Roi « hait les Français. Il ne hait rien; « à peine aime-f-il quelque chose; « on lui a fait entendre qu'il fallait être Allemand pour se frayer une carrière personnelle et glo« rieuse, il se rabaisse au niveau « de sa nation, au lieu de s’efforeer « d'élever sa nation jusqu’à lui. » Péxv,13,19,21, 22, 30,63, 75, 78 et suiv., 95, et suiv.

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Front (comte Philippe Saint-Martin DE). — Né vers le milieu du dixhuitième siècle, mort à Londres en 1812. Ministre de Sardaigne en Portugal (août 1785), près le Roi de la Grande-Bretagne, novembre 1787. Le 20 juin 4790, étant à Londres, il fut nommé lieutenantcolonel; le 23 mai 1793, colonel; le 22 février 1796, général de brigade dans l'arme de la cavalerie, p. xt1, xiv et suiv.

G

au département des affaires étrangères en qualité de secrétaireinterprète (1778), employé en 1779 à Berlin auprès du marquis de Pont, comme officier de dragons, pour recueillir et traduire les ordonnances militaires. Attaché à l'ambassade de Vienne sous le baron de Breteuil (1780). Envoyé à Londres en 1783. Chargé d’affaires de France à Saint-Pétersbourg de 1789 à 1792. Ministre de France aux États-Unis (1792-1794). C'est R qu'il avait épousé la fille du général Clinton, ancien gouverneur de l'Etat de New-York. La loi déclarant émigré tout agent qui,