Correspondance diplomatique de Talleyrand. La mission de Talleyrand à Londres, en 1792 : correspondance inédite de Talleyrand avec le département des affaires étrangéres le général Biron, etc.

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Lacoste (baron nx). (1730-1820.) Ancien commis ordonnateur de la marine et membre des Jacobins. Fut appelé, le 16 mars 1792, au ministère de la marine. Nommé ensuite ministre en Toscane (juillet 4792), il se vit refuser par l’Assemblée l'autorisation de se rendre à son poste. Il fut sous l'Empire membre du conseil des prises, p. 159, 162, 163.

Laraverre (Marie-Jean- Paul - RochYves-Gilbert de Motier nE). (L7571834.) — On connaît ses glorieux états de services, son rôle dans la querre d'Amérique. — IL échangea en 1792 le commandement général des gardes nationales contre celui d’une des divisions de l’armée du Nord. Appartenantau parti constitutionnel, il était en butte à l’hostilité des jacobins, des girondins et des orléanistes. On se rappelle la lettre qu'il écrivit à l’Assemblée le 16 juin et la démarche qu'il fit à sa barre aprèsla journée du 20 juin. Les tentatives qu'il fit alors pour sauver la famille royale furent reçues par elleavec méfiance. Destitué après le 10 août, il dut abandonner son armée et fut emprisonné par les Autrichiens, p. 10, 26, 31, 36,37, 112, 156, 166, 169, 183, 189, 191, 196, 200.

La Gravière (Manoël px). — Secrétaire de M. le marquis d’Entraiques, ministre du Roi à Mayence. Attaché au département des affaires étran-

res au litre de secrétaire de l'abbé de la Ville, directeur général des affaires étrangères. Ghargé d'affaires à Dresde (1784). Secrétaire d’ambassade à Vienne, où il fait l'intérim pendant la maladie et la mort du Roi de Prusse. Résident à Bruxelles (1788), puis ministre

INDEX BIOGRAPHIQUE.

plénipotentiaire à la même résidence. Rappelé de Bruxelles en mai 1792. Nommé miaistre auprès du duc des Deux-Ponts dans la même année, il n'occupe pas le poste. Talleyrand le fait rentrer dans la carrière sous son premier ministère des relations extérieures. IL lui était recommandé par les députés du département de la Dyle et de la Lys au Conseil des Anciens et au Conseil des Cinqg-Gents. Mirabeau disait de lui : « .… Le chevalier de la Gravière, que je sais s'être montré homme de mérite à Vienne... » P. 187, 193, 20%.

La Marck (Auguste-Marie-Rémond, prince d'Arenberg, comte DE). (1753-1833.) — Prit part à la guerre d'Amérique et à la révolution des Pays-Bas; député à l'Assemblée constituante, il fut l'ami de Mirabeau et son ambassadeur auprès de la cour. Leur correspondance a été publiée. Il entra en 4793 au service de l'Autriche et termine sa carrière comme général dans l’armée des Pays-Bas, p- 22, 34.

Lauerm.— Les frères Lameth (Théodore et Charles), après avoir acquis une grande popularité à l'origine de la Révolution, furent entraînés dans la défaveur qui s’attacha en 1791 au parti constitutionnel. Théodore Lameth était membre de la Législative ; Charles, qui avait fait partie de la Constituante, commandait à ce moment un corps de cavalerie à l’armée du Nord, sous Rochambeau. Les deux frères durent émigrer après le 10 août : ils montèrent une maison de commerce à Hambourg. Charles reparut, à la fin de la Restauration, dans la vie politique, p. 13.