Correspondance politique et confidentielle inèdite de Louis XVI, avec ses frères, et plusieurs personnes célèbres, pendant les dernières années de son règne, et jusqu'à sa mort

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remarquer, plus d’une fois, dans le cours de cette Correspondance, l'horreur constante et profonde qu’il éprouva toujours à l’idée de verser le sang de ses semblables ; et on voit qu'il s'efforce d’inspirer un sentiment sk honorable à son fils. Pénétré du danger auquel expose la séduction du pouvoir , et de la facilité qu’on trouve à en abuser, il avertit le précepteur que son élève ne sera que trop tenté, un jour, d’imiter ceux de ses ancêtres qui ne furent recommandables que par des exploits guerriers : il ne l’engage pas à le nourrir de l’histoire de ces héros, qu’il représente comme des météores destructeurs qui ont dévasté la terre; il le conjure, au contraire, de lui parler, de bonne heure, des princes qui ont protégé le commerce , les arts, l’industrie; qui ont agrandi la sphère des connoissances humaines; qui ont amélioré les peuples par leur exemple, qui les ont enrichis par des projets et desétablissemens utiles,, et qui leur ont procuré les douceurs et les avantages de la paix. |

On peut même dire, en général, que, quoi-