Čovek i inventivni život

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biologique. Un ressemble dans cette question à ceux qui, malgré toutes les preuves qui en ont été données, refuseront d'admettre la descendance animale de l’homme. tant qu'ils n’auront pas assisté à la transformation d’un singe en un homme.

Revenons à la constatation qui est le point essentiel autour duquel tourne cet essai, constatation à laquelle revient constamment le physiologiste, auteur de ces lignes, et qui, plus il a essayé de la mettre en doute, plus elle lui est apparue évidente : à moins de le nier par principe, les êtres vivants nous paraissent semblables à des inventions mécaniques ayant le caractère de finalité, tout comme les inventions techniques de l’esprit humain.

La question se pose : doit-on refuser d'admettre toute possibilité de la présence dans la formation du monde vivant d’autres facteurs que ceux d’ordre physico-chimique, si l’on ne veut pas sortir du domaine des théories scientifiques ? Et lorsque les faits réclament impérieusement un principe psychique directeur et inventeur, doit-on admettre exclusivement qu'il ne peut s’agir que d’apparences qui sont suggérées par de fausses analogies, comme cela eut lieu dans l'interprétation erronée du monde inorganique ? Dans les phénomènes du monde physique on a reconnu qu'il n’y avait pas lieu d'admettre pour leur explication la présence d'aucun facteur d’un autre ordre que d'ordre physique, contrairement à ce qu'on avait fait d'abord, par extension du fait de notre esprit au monde physique. Une puissance de la nature de notre esprit n'ayant pas été trouvée à l’œuvre dans le monde inorganique, l'erreur Spiritualiste ayant été reconnue, on proserivit également l'esprit de l’œuvre du monde vivant. Il est possible qu’un jour des facteurs autres que mécaniques nous paraissent tout aussi inadmissibles dans l’évolution du monde vivant qu'ils le sout actuellement dans le reste de la nature. Toutefois une différence persistera entre ces deux cas : dans le monde physique l'existence de tels facteurs à toujours été hypothétique, tandis qu'en biologie elle sera toujours un fait : jamais on ne miera l'existence de l’esprit humain, au moins dans ce qu'il a d'’efficient, dans sa puissance technique d'ordonner les forces et la matière selon un plan préconçu, dans un but déterminé. On a commis l'erreur de vouloir généraliser le fait biologique de l’esprit au monde inanimé. Ayant reconnu cette erreur. on commet maintenant l'inverse : ne l’ayant pas trouvé dans le monde physique, on exclut toute possibilité de son activité dans la formation du monde vivant, où il existe cependant sans conteste. Ce n’est pas parce qu'on ne voit pas de pensée dans les cieux que l’on doit se refuser à la voir dans le monde vivant. Je ne vois d'esprit nulle part hors de la vie; mais je le vois partout où i] y a VIe.