Čovek i inventivni život
Boxuxrap II. M. Byparñ
Gi
importance biologique puisqu'elle permet à la vie de se perpétuer
aux dépens d’une quantité limitée de matière et qu’elle empêche l'accumulation de déchets organiques, donne bien l’impression d’une harmonie englobant tout le monde vivant, depuis la plante à chlorophylle, qui transforme la matière minérale en matière organique, jusqu'aux microorganismes, qui rendent au monde minéral ce que la plante lui a emprunté, parachevant ce que le monde animal a commencé. Ce cycle fermé, cette ronde dans laquelle tout le monde vivant se tient par la main, pour ainsi dire, où celui qui précède prépare ce qui est nécessaire à celui qui suit, n’est harmonieux que dans son effet et non dans sa cause. Car il résulte tout simplement du fait que tout être vivant, toute matière organique peut être une source alimentaire pour quelques organismes, que tout déchet organique, tant qu’il a encore un certain potentiel d'énergie chimique, trouve son consommateur. Par conséquent, la circulation de la matière dans le monde vivant ne découle pas de quelque haute visée d'équilibre et d'harmonie dans la nature. Elle n’est que la conséquence inévitable du parasitisme alimentaire à tous les degrés. Ce qu'il y a de remarquable, ce n’est pas le cycle lui-même, mais les adaptations alimentaires multiples dont il est constitué.
I] y a dans le monde vivant de nombreux exemples de symbioses, d’associations où l’on voit des espèces différentes se rendre de mutuels services, tirer profit les unes des autres, où l’on voit même des espèces différentes ne pouvant vivre sans rapports mutuels. Au fond il n’y a dans ces cas rien de plus que dans le parasitisme, c'est-à-dire l'intérêt individuel. Ils s’en distinguent uniquement par la coïncidence d'intérêts des deux parties.
Le monde vivant, pas plus que le monde inorganique, n’aceuse aucune vue d'ensemble, aucune tendance à diriger le comportement de ses membres par rapport à l'effet qu'il aura sur le tout.
Ce qui manque dans l’ensemble du monde vivant, dans les rapports entre les êtres vivants, c’est précisément ce qui est fondamental dans l’organisation de l'individu. Car tout le fonctionnement de l'être vivant est régi par le principe de solidarité de ses parties et de ses fonctions en vue de l’ensemble. Une fonction physiologique quelconque modifie sans cesse son activité de façon à maintenir l’ensemble fonctionnel. C’est un fait général en physiologie : il en est le principal sujet d'études. On trouve dès l’embryogénèse cette tendance à sauvegarder le cours normal à travers tous les obstacles que lui pose l'ingéniosité d’expérimentateurs tels que H. SPEMANN. Une partie transplantée d’un embryon de grenouille donnera ce qui lui appartient de par la nouvelle place qu’elle oceupe : un lambeau de peau mis en contact de l’ébauche d’un œil produira une lentille optique, le cristallin.
Je sais bien qu’on a appliqué aux parties mêmes de l'organisme