Entre slaves
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LA RÉGENCE DE STAMBOULOF 40
Allez toujours! criait l’odieux Panitza aux sbires.
A trois reprises, la victime s'évanouit, et trois fois, après que l’on eut versé de l’eau sur les plaies horribles, le supplice recommencça!
Le surveillant de la prison, que cette scène avai épouvanté, s’approcha en pleurant du martyr dl lui tendit à boire.
Karavelof, enfin, s'était complètement évanoui.
Ses bourreaux, impassibles, satisfaits de leur: œuvre, le firent transporter, non dans sa prison, mais dans un local réservé aux voleurs et aux assassins.
Cest là, sur une misérable paillasse, que l'on (rouva, au jour, l’ancien premier ministre, l'ancien personnage politique qui avait joué un si grand rôle: dans l'histoire du pays. étendu, foujours sans connaissance et la figure bouleversée par la souffrance ét par l'horreur.
Les autres prisonniers s’altendaient à un sort analogue. Mais ils durent leur salut à un hasard. Le Consul de France M. Flesch, reçut un mot de Nikiforof qui lui peignaït leur triste situation.
Sans hésiter, notre agent se rendit chez le ministre: des affaires étrangères et obtint la cessation de ces. odieux traitements.
Stamboulof cependant continua son œuvre de répression, cruellement, sans discernement, frappant