Essai sur les dernières années du régime corporatif à Genève : (1793-1798)
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« l'inspection sur les Professions corrélatives, pour être l’objet « spécial de leurs fonctions, pour qu'ils imposent aux réci« piendaires l'obligation d’observer les Règlements qui les « concernent, et pour qu'ils veillent à leur exécution. »
En conséquence les Syndics et Conseil déclarent qu’en vertu de cette loi, ils sont appelés à faire suivre et exécuter les Règlements actuellement existants, en tout ce qui n’est pas contraire aux Lois : et ordonnent de s’y conformer, sous les peines portées par les dits Règlements.
Et afin que personne ne l'ignore, les présentes seront publiées, imprimées et affichées aux lieux accoutumés.
Donné le 12 août 1705, l'an 4 de l’Egalité Genevoise.
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Cette mesure semble avoir suffisamment apaisé l’opinion publique, pour que, le lendemain (13 août), le Conseil législatif crut pouvoir ajourner «au moment où l'on traîtera des maîtrises» — c'est-à-dire sine die — une requisition du citoyen François Turi demandant « le ‘rapport de l'arrêté » pris le 10 août « sur le règlement de la maîtrise des cordonniers * ».
L'opposition des corporations ne cessait cependant pas de si tôt. Elles se méfiaient visiblement de la loyauté des autorités. Ainsi, au commencement de septembre
1 Cf. Journal d'Ami Dunant (Bibliothèque de Genève, M.S.) t. V, p. 104.
« Il (le Conseil) fit cette publication parce qu'il apprit que dans le Conseil législatif il avait été dit qu'il vaudrait mieux détruire les maîtrises, que chaque individu travaillât comme il voudrait, et que les 30 mille écus auxquels on évalue ce qui est possédé par les corps de maîtrise, appartinssent au Trésor national. Ces idées avaient fortement irrités les jurés et maitres de profession qui s’assemblèrent pour s'y opposer fortement et ne furent apaisés qu’àprès la promesse de cette publication.»
21CI81-.p. 29;