Essai sur les dernières années du régime corporatif à Genève : (1793-1798)
—Gdonne que les Aommes qui travaillent, soit au total 6423. comme enfin «la fabrique » employait beaucoup de femmes et de filles, on peut estimer que la moitié de la population active dépendait de ces industries travaillant les métaux précieux.
Une monographie étant en préparation sur « la fabrique genevoise à travers l’histoire»! et les faits essentiels en ayant été publiés pour l'époque révolutionnaire *. nous ne nous occuperons plus qu'incidemment de ces branches d'activité. Bornons-nous à dire que le régime corporatif s'y étendait de même que sur la plupart des autres professions importantes de la ville et de quelques autres restées organisées corporativement, malgré le petit nombre de leurs membres.
Voici la liste des maïîtrises que l’on rencontre vers 1703:
Bouchers Maçons et gypsiers Chandeliers Menuisiers et ébénistes Chapeliers Monteurs de boites Charrons Orfèvres Chamoiseurs et pelietiers Perruquiers Confiseurs Pharmaciens Cordonniers Serruriers Couverturiers Tailleurs Epingliers Tisserands Horlogers Tondeurs Lapidaires Voituriers
En se basant sur les chiffres de 1788, 3020 personnes étaient organisées en maîtrises, soit à peu près la moitié de tous les hommes exerçant une profession.
! Thèse de doctorat de M. A. Babel. 2 Cf. Edouard Cuapuisar, De la Terreur à l'Annexion. Genève, Atar ; Paris, Champion, 1912.